Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

vendredi 24 juin 2011

Tu l'as dit, bouffi...

Dans le flot des informations quotidiennement déversé par les médias, certaines sont traitées vite fait bien fait et on n'en entend plus parler.
Dommage.
Ces nouvelles ne justifient pas forcément un long traitement (je veux dire un billet de Cap2blog).
Pourtant, drôles, pathétiques, révoltantes ou grotesques, elles méritent quand même une petite explication de texte.
D'où la naissance de cette nouvelle rubrique : "Tu l'as dit, bouffi..."
Je vous y donne ma vision personnelle de ces évènements sur lesquels les médias ne s'attardent pas forcément.
Sous l'angle Cap2blog, évidemment.
C'est à dire sans langue de bois et donc politiquement incorrect.
Cliquez sur le lien suivant :


mercredi 22 juin 2011

Ou sont mes lecteurs ?

Bien que j'en connaisse un certain nombre, je me pose souvent  la question de savoir qui sont mes lecteurs.
Bien difficile à dire.
J'ai trouvé dans les outils de gestion du blog un paramètre qui permet de connaitre la localisation de mes lecteurs.
Il y a quelques jours, j'ai donc fais une "photo" des localisations que vous trouverez ci-contre.
L'étude de ce tableau est intéressante et même surprenante.
Mes lecteurs viennent de 12 pays  et de 4 continents différents.
En toute logique, les français se taillent la part du lion et représentent 75% de mes lecteurs.
Les Etats-Unis, et c'est une surprise, représentent le deuxième contingent.
En 4ème position je ne m'attendais certainement pas à trouver Singapour ! Qui peut me lire à l'autre bout du monde ? J'aimerai beaucoup que ces (ce) lecteurs me contactent...
Par contre, je suis un peu déçu par la place occupée par nos amis Belges, pays le plus francophone de la liste.
Je ferai un nouveau point dans quelques mois.
Et d'ici là,
Portez-vous bien.

lundi 20 juin 2011

Une belle histoire...Suite et fin ?

Carrefour est dans la tourmente.
José Luis DURAN
En 2005, Daniel Bernard est remplacé à la tête du groupe par José Luis Duran qui a fait toute sa carrière dans les services administratifs de la filiale espagnole Pryca, après un passage au cabinet Arthur Andersen. Autrement dit, encore un financier aux manettes.
Ce changement n'apporte pas vraiment d'amélioration dans les résultats du groupe. Le chiffre d'affaires est toujours en baisse, l'action a perdu 45% de sa valeur, bref, la rentabilité n'est pas au rendez-vous. Les actionnaires jugeant Duran "lent et mou", sa tête roule dans la sciure.
Maintenant, le groupe a totalement basculé dans la gouvernance strictement financière. En 2007, deux renards sanguinaires se sont introduits dans le poulailler. Le groupe Arnault (LVMH) et le fonds Colony Capital ont crée Blue Capital qui détient près de 10% du capital et 15% des droits de vote.
Ils ne vont pas tarder à monter les dents...
Lars OLOFSSON
Pour remplacer l’Hidalgo, Carrefour fait appel à un Suédois Lars Olofsson. Ce  dernier a fait l'essentiel de sa carrière chez Nestlé (N° 2 du groupe) où il a occupé d'importantes fonctions commerciales et marketing (il est a la base de la réussite de Nespresso), autrement dit, c'est un cador. Avec lui, on allait voir ce qu'on allait voir...Il allait "ré-enchanter les supermarchés".
On a vu ! Un nouveau concept de magasin, Carrefour Planet, très moderne avec un déploiement des produits par univers. Malheureusement, les résultats ne sont pas à la hauteur et les actionnaires perdent patience. Conséquence : les têtes continuent de tomber ; 14 mois après sa nomination, le directeur exécutif France, James McCann est limogé. Olofsson est le prochain sur la liste, les actionnaires lui ont donné 6 mois pour redresser la barre !
Pourquoi Carrefour n'y arrive-t-il pas ?
La réponse est simple.
Le pouvoir est passé des magasins aux sièges ou tout se décide. Carrefour est devenu un géant étouffé par ses propres structures et ses procédures administratives. un exemple entre cent :  Il y a quelques semaines, tous les employés de Carrefour France ont reçu une plaquette appelée "Code de conduite professionnelle", sorte de guide de déontologie en 10 points. Une lettre explicative accompagnait la plaquette. Une lettre signée par James McCann, viré déjà depuis un bon moment...Vous avez compris ?
Que vous soyez à Lille, Nancy, Brest, Bordeaux où Marseille, l'implantation des magasins, les têtes de gondoles, les produits, les caisses....tout est identique, formaté, uniformisé. Aucune  initiative n'est permise aux magasins, tous les services sont centralisés au siège. Les cadres sont devenus des exécutants. Même les prix des articles en rayon sont gérés à distance (les fameuses étiquettes électroniques qui sont censées assurer la fiabilité des prix).  En face, les patrons des Centres E.Leclerc n'ont qu'une véritable contrainte : respecter la politique commerciale de l'enseigne. Pour le reste, ce sont de véritables entrepreneurs qui vivent et réagissent dans leur environnement.
Les actionnaires principaux sont nerveux : on peut les comprendre : Blue Capital  a investi 3 Milliards d'euros en achetant des actions qui valaient 51€ en 2007. Aujourd'hui, le cours est de 27€. Le fonds d'investissement compte récupérer ses billes en vendant une partie du foncier et la filiale hard-discount DIA, autrement dit en dépeçant le groupe. D'autres actionnaires sont opposés à cette stratégie et souhaitent sauvegarder l'intégrité de l'entreprise. Tous ces braves gens vont s'affronter le 21 juin lors de l'assemblée générale.
Si Blue Capital l'emporte, on peut parier que les vautours vont s'abattre sur la carcasse fumante et la dépecer.
Et Carrefour disparaîtra...Et ce sera un beau gâchis.
Ma belle histoire fini mal ?
Pas encore.
Il faut croire aux contes de fées : peut-être que là où ils se trouvent, Marcel Fournier et Denis Defforey ont le pouvoir d'intervenir pour sauver leur Carrefour, le magnifique bébé qu'ils ont porté sur les fonds baptismaux en 1960.
Dans le cas contraire, leurs successeurs pourront alors méditer la devise de Denis Defforey, qui sous sa direction avait toujours privilégié la croissance interne :
"Ce n’est pas la taille qui fait la force, c’est la force qui fait la taille. Et la croissance interne est beaucoup plus profitable que les acquisitions".
Tout est dit .......
Portez-vous bien.


Une belle histoire...la suite.

Suite de ma belle histoire.
En 1970, le groupe au sommet de sa puissance est introduit en bourse.
L'euphorie va durer jusqu'au début des années 80, où les nuages noirs s'accumulent, à commencer au sein des familles fondatrices dont les membres commencent à s'entre-déchirer.
Pour la première fois dans l'histoire du groupe, un PDG venant de l'extérieur du clan familial est nommé. Michel Bon est un ancien haut responsable du Crédit Agricole.
La finance vient de prendre le pouvoir à Carrefour. Elle ne le lâchera plus....
Sous son autorité, l'entreprise familiale devient une grande société grâce à une expansion importante à l'étranger, par des prises de participation dans d'autres secteurs de distribution (Castorama, But...) et par le  rachat de sociétés françaises, dont Promodès qui va apporter ses enseignes Continent et Champion.
Tout semble aller pour le mieux, pourtant en 1992, Michel Bon est viré et remplacé par Daniel Bernard, issu de Métro, géant de la distribution Allemande.
Sous son impulsion, le groupe met fin à ses diversifications pour se recentrer sur son métier et continuer son développement international.
En 1998, Carrefour rachète les Comptoirs Modernes qui avec ses magasins Stoc permet au groupe de prendre pied sur le créneau des supermarchés. L'année suivante, Carrefour et Promodès fusionnent pour former le second groupe mondial de distribution. Une rationalisation des enseignes est effectuée : tous les hypers du groupe deviennent Carrefour, tous les supermarchés prenant eux l'enseigne Champion.
Cette fusion aura des conséquences mal évaluées et sous-estimées à l'époque : les équipes des magasins qui ont, par force, changé de nom et de management va générer d'énormes frustrations et compliquer sérieusement l'intégration des deux groupes.
Tout à l'euphorie de leur puissance, et malgré les avertissements récurrents qui montent des magasins, les dirigeants n'ont pas pris garde aux menaces qui pèsent sur leur pré carré, la France, qui malgré leur développement à l'étranger, reste le premier marché du groupe. Ils ont oublié les principes de base des fondateurs qui avaient fait leur succès : des prix discount. Ils considèrent sans doute que la renommée de leurs enseignes suffit à drainer les consommateurs.
Leur arrogance va leur coûter cher.
Car pendant toutes ces années, les concurrents ne sont pas restés les mains dans les poches. Eux aussi ont évolués et par des politiques de prix agressives ont gagné des parts de marché.
Notamment les centres E.Leclerc (Tiens ! rappelez vous les craintes de Marcel Fournier en ...1959) qui leur taillent des croupières.
Du coup, le chiffre d'affaires baisse, les résultats aussi.
Et ça, la bourse n'aime pas du tout ! la valorisation du groupe plonge, des rumeurs d'OPA se multiplient, les actionnaires grognent.
Carrefour est dans la tourmente.

                                                                                       A suivre.......

vendredi 17 juin 2011

Une belle histoire...

Je vais vous raconter une histoire.
Une belle histoire.
Il était une fois un homme qui tenait boutique de Mercerie à Annecy. Cherchant à développer son activité, il y crée un rayon épicerie qui connait vite un grand succès.
Inquiet de l'éventuelle arrivée d'un nouveau concurrent, un certain Edouard Leclerc, il s'entend avec un grossiste de Lagnieu pour ses approvisionnements. Ensembles, ils vont ouvrir un magasin d'un nouveau type. Lors d'un voyage aux Etats Unis, Marcel Fournier a découvert un nouveau concept de commerce proposant une large éventail de produits et des prix au rabais, concept qu'il va adapter à son nouveau magasin. Son idée géniale est de laisser une large place libre afin d'aménager un parking pour les clients qu'il attire en vendant de l’essence à prix très bas. C'est le premier magasin en France à porter la dénomination de supermarché.
Il faut trouver une enseigne originale :  le magasin se trouvant à l'intersection de deux avenues, le nom est tout trouvé : Carrefour est né.
Les familles Fournier et Badin-Defforey viennent d'inventer une nouvelle forme de distribution : en 1963, le premier  hypermarché Carrefour ouvre ses portes à Sainte Geneviève des Bois. C'est une révolution, des produits alimentaires et non-alimentaires sur 2500m² de surface à prix discount, 12 caisses  et 400 places de parking.
Le concept va faire exploser le commerce traditionnel ; les hypermarchés et leurs petits frères les supermarchés poussent comme des champignons après une pluie d'orage. Leur développement exponentiel se finance par la trésorerie engrangée grâce au décalage entre le paiement comptant des clients lors de leur  passage en caisse et le paiement à plusieurs semaines des factures fournisseurs.
Les Badin-Defforey sont des dirigeants-actionnaires qui s'impliquent directement et avec bonheur dans la vie et la gestion de leur entreprise.
En 1976, Carrefour innove à nouveau en inventant les produits sans marque, au packaging dépouillé et à prix permanent : ce sont les "Produits libres", immédiatement imités par tous les concurrents.
En 1985, nouveau coup de génie : fort de sa notoriété, Carrefour fait évoluer ses Produits libres en les signant de son nom ; les produits à marque distributeur apparaissent dans les rayons et vont y prendre une place prépondérante. La encore, toute la concurrence va suivre.
La France découvre la consommation de masse et pour la grande distribution c'est le temps de la conquête de l'ouest, de l'innovation permanente, dans les magasins, les équipes s'investissent sans ménager leur peine.
C'est le temps des commerçants.
Un temps compté.
Et qui va bientôt se terminer.....
                                                                             
                                                                          A suivre..........                                    



mercredi 15 juin 2011

2000

J'ai ouvert ce blog pour m'amuser, sans savoir ce que ce geste anodin allait entraîner.
Petit à petit, je me suis pris au jeu et aujourd'hui, c'est devenu pour moi une quasi nécessité, presqu'une passion.
Piochant mes sujets dans l'actualité quotidienne, je travaille plus longuement mes textes en essayant en permanence d'améliorer mon style, le choix des mots, la forme des phrases. Ca me rappelle mes années d'école lorsque je planchais sur une rédaction.
J'y prends grand plaisir.
Et puis, il y a la récompense.
Ici, pas de note délivrée par un professeur, la sanction est apportée par les lecteurs, qui font l'effort de cliquer sur le lien et se connecter sur le site pour lire mes billets.
J'ai écrit mon 1er billet 22 juillet 2010.
Le 14 mai 2011, j'accueillais mon 1000 ème visiteur. Soit 296 jours plus tard.
Je trouvais extraordinaire que 1000 personnes soient venues voir mon site.
Aujourd'hui, 16 juin 2011, j'enregistre la 2000ème connections, 32 jours plus tard seulement.
Incroyable ! Et merci à tous...
J'ai la vanité faiblesse de croire que mes petits textes vous distraient, vous font sourire et que parfois même, ils vous interpellent.
Je vais donc continuer de plus belle à vous faire part de mes élucubrations.
Je ne sais si l'été sera riche en événements, mais à coup sûr, la rentrée sera mouvementée, on peut compter sur les politiques.
Et avec les présidentielles en ligne de mire.
On va se régaler…..
Merci à nouveau à tous mes lecteurs, connus et inconnus, pour leur fidélité et rendez-vous sur Cap2Blog.
Et en attendant,
Portez-vous bien.

samedi 11 juin 2011

Terminatron...

L'affaire DSK ayant monopolisé tous les médias, l'autre grand scandale sexuel du moment vous a  peut-être échappé.
TRON le PIED BEAU
Je ne vous parle pas du sieur Tron, harceleur de banlieue à la petite semaine, obsédé par les pieds de ses collaboratrices. Si ce n'étaient les deux victimes présumées, l'affaire prêterait plutôt à rire tant elle est grotesque. Tron, très proche de Galouzeau de Villepin mais qui n'a pas hésité à le trahir pour un obscur ministère de 3ème zone est donc un "spécialiste" de la relaxation par la manipulation des pieds ! Si, si, ça existe ! Et il parait que c'est efficace, surtout si on est une femme et à condition d'officier dans une pièce fermée à clef.
Avez-vous remarqué que certaines personnes ont bien la tête de l'emploi ? Moi je trouve que Tron a une belle tête de tripoteur de pied...
Mais foin de Tron.
Non, le vrai scandale se déroule aux USA.
TERMINATOR ET SA FEMME DE MENAGE
Figurez-vous que Mildred Baena a un fils. Qu'elle était femme de ménage. Ah mais ça c'est du scoop Coco me lancez-vous. Alors je précise : femme de ménage chez monsieur et madame Arnold Schwarzenegger. Et là, je sens que ça commence à vous intéresser car vous subodorez qu'il y a un rapport entre ces informations. Il y en a même plusieurs car effectivement, c'est Schwarzie le papa. Et circonstance aggravante, le gamin est né il y a 14 ans, quelques jours seulement après l'accouchement de sa femme. Apprenant son infortune, celle-ci fait ses valises et téléphone à son avocat pour réclamer la moitié de la galette du foyer, soit 200 millions de dollars.
D'un seul coup, l'avenir de Schwarzie tourne couleur caca.
Après avoir été gros producteur de navets sur-vitaminés, le bon colosse a réussi à se faire élire (deux fois) gouverneur de Californie, 8ème économie mondial, (Ce qui démontre qu'il n'y a pas que les français qui votent avec leurs pieds). Ses  mandats terminés, et ne pouvant constitutionnellement être élu président des States, il envisageait de se rabattre sur la présidence de l'Union Européenne....Ouf ! On a eu chaud ! Non mais vous imaginez la photo des sommets européens : Sarko à côté de Schwarzie !!! . En attendant, il devait tenir un rôle dans le 5ème épisode de Terminator. Là aussi, c'est foutu. Les américains qui parfois ne manquent pas d'humour l'ont rebaptisé Sperminator !

A l'autre bout des Etats-Unis, bien calé dans son canapé, les pieds au chaud dans ses Ségolène charentaises, DSK a lu l'histoire dans son journal.
Il  en a aussitôt tiré une morale : "on ne se méfie jamais assez des femmes de ménage"....
Portez-vous bien.

jeudi 9 juin 2011

A Michel G.

Il a perdu.
Il a perdu parce que le combat était inégal, l'ennemi trop fort, qu'il est arrivé sans bruit, sans prévenir et qu'il a frappé sans pitié.
Ses complices lui avaient préparé le terrain depuis bien des années. Des petits tubes serrés les uns contre les autres dans un paquet au fond de la poche qu'on va chercher dans les moments de stress, de joie ou encore parce que c'est l'habitude, un geste devenu automatique.
L'affaire était bien préparée, et l'attaque imparable.
Dans la chambre d'hôpital, la lumière froide dessine des ombres sur les visages anxieux des proches.
Réunis autour de ce lit au drap immaculé, ils suivent les derniers instants d'un combat dont hélas, ils connaissent l'issue.
Dans un lourd silence seulement troublé par la respiration de Michel, quelles pensées hantent à ce moment leur esprit ? Les bons et mauvais moments partagés, les instants de bonheur toujours trop vite passés, les chamailleries, les fâcheries dont on ne se rappelle parfois même pas les raisons ? Aux promesses de retrouvailles rarement tenues parce qu'on ne trouve prend jamais le temps de se revoir ?
Oui, sans doute pensent-ils à tous ces actes manqués, définitivement.
Moi aussi, j'y pense en écrivant ces lignes. Perché sur un arbre du parc voisin, un merle siffle pour chasser les dernières ombres de la nuit, un nouvelle journée va commencer.                    
Je connaissais mal  mon beau-frère mais ces dernières années, nous nous voyions un peu plus souvent et chaque rencontre était un vrai bon moment. J'avais lié avec lui un lien amical et je me souviens avec émotion du plaisir qu'il avait eu à se joindre à ma famille à Paris, lors de la petite fête que j'avais organisée à Paris pour célébrer mes 60 ans et mon départ à la retraite. Lui, la retraite, il ne voulait pas en entendre parler, c'était sa hantise. Lorsque il a été obligé de la prendre, quelque chose s'est probablement cassé en lui, ce fut un déchirement, à preuve les liens très forts qu'il entretenait avec ses ex- collègues.
Vendredi, pour une fois tous réunis, nous lui dirons un dernier adieu.
Repose en paix vieux brigand, et, ou que tu sois maintenant, sache que nous penserons souvent à toi et que nous t'oublierons pas.

Si vous lisez ce billet la clope au bec, écrasez là dans le cendrier. Si vous aviez l'intention d'en allumer une, je vous en supplie, renoncez-y, définitivement. Pensez à Michel G., et à tous les autres......
Portez-vous bien.




dimanche 5 juin 2011

3 initiales...

DSK, BHL, JFK.
3 hommes.
On ne présente plus DSK. Sa renommée est telle qu'à New-York, les tour-opérateurs organisent des séances de photo devant son domicile...Passionnant.
BHL est né en 1948. Romancier, philosophe, essayiste, souvent pour le meilleur, il a du talent, il est également capable du pire en tant que cinéaste par exemple,  pour son unique film (bien qu'il doive être remercié pour y avoir largement dénudé sa femme Arielle Dombasle).  Dans un de ses ouvrages, il a même réussi l'exploit peu banal de citer les travaux d'un de ses confrères...qui n'existe pas (Jean-baptiste Botul). Cela ne l'empêche nullement d'être omniprésent sur les plateaux de télévision, de donner son avis sur tous les sujets, allant même jusqu'à prendre des initiatives sur le plan international (Serbie, Libye). 
Je ne me livrerais certainement pas à la critique de ses écrits, je n'en ai lu aucun et n'ai pas l'intention de le faire.
Par contre, j'ai lu son bloc-notes dans "Le Point" du 19 mai.
BHL prend la défense de son ami de 35 ans . Il s'attaque avec véhémence , voire avec outrance, à tous ceux qui osent penser que  DSK pourrait être éventuellement coupable. 
Aux Américains d'abord : le juge qui le livre à la foule, le système judiciaire, dont il feint de comprendre le fonctionnement (il devrait regarder plus souvent TF1), les infâmes tabloïds qui se repaissent de l'affaire, bref,  BHL semble découvrir toutes les horreurs cachées de ce pays qu'il admire et dont il se dit fin connaisseur. Aux Français ensuite, notamment tous les commentateurs et politiques qui envisagent déjà l'après DSK. Il nous fait part de sa consternation quand à la portée politique de l'évènement : pour la gauche évidemment, mais aussi pour la France et même, tant que nous y sommes , pour le pauvre monde...
Il a des arguments le bougre et il nous les assènent en les martelant lourdement, comme des évidences qui doivent s'imposer à tous. Et la présumée victime ? Il en parle également. Très brièvement. Tellement brièvement que je peux vous retranscrire ses propos sans rallonger cet article. Je cite : 
"Il serait bon que l'on puisse [le]savoir sans tarder-comment une femme de chambre aurait pu s'introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des "brigades de ménages" composées de deux personnes...."
Boum ! Fermez le ban.
En deux coups de cuillères à pot, BHL jette la suspicion sur la femme de chambre. Pas un seul mot de compassion pour l'éventuelle victime. Au contraire, par ses propos, il ouvre la porte à tous les délires des partisans du complot.
Je trouve cet article de BHL honteux, scandaleux et indigne d'un honnête homme, voire déshonorant.
Agé de 78 ans, JFK n'est pas un perdreau de l'année. Ecrivain reconnu , journaliste polémiste, c'est lui qui révéla l'affaire Ben Barka (un scandale du septennat de De Gaulle). Il participa à de nombreuses émissions de radio et de télévision, dont la fameuse "heure de vérité. Il fonda deux hebdomadaires de politique générale : "l 'évènement du jeudi" en 1984, qui connut un succès mitigé, et en 1997 "Marianne", qu'il dirigera jusqu'en 2007 et auquel il collabore régulièrement. Ou plutôt collaborait. Car l'affaire DSK a été fatale à JFK. Ce dernier n'était pas un sympathisant du leader socialiste et s'opposait souvent à ses idées. Mais lié par une très longue amitié avec Anne Sinclair, il a essayé de minimiser la portée des actes de DSK
Très maladroitement. 
Sous le coup de l'émotion, il  a parlé de "troussage domestique". Propos "inacceptable", comme il l'a lui-même expliqué dès le lendemain en présentant des excuses publiques et en assumant totalement son erreur en la mettant sur le compte de la déchirure qu'il vivait. Mais trop tard ! La meute était déjà lâchée et bien que personne ne puisse mettre en doute son honnêteté  intellectuelle, il a été médiatiquement jugé et lynché sans pitié.
D'autres,qui n'en sont pas à une connerie écrite ou dite près s'en seraient aisément remis, finalement un moment de honte est vite passé. 
Pas JFK
Totalement dévasté par les conséquences de son émotion, mais homme d'honneur et de conviction, il annonce dans son hebdo qu'il quitte le journalisme.
BHL lui continue de sévir toutes les semaines dans "Le Point".
Portez-vous bien.

jeudi 2 juin 2011

Ferry botte...

Le tsunami que je vous annonçait n'a pas encore déferlé, mais il avance.
Ca tiraille de partout(ze..).
Ferry fait le malin en s'affirmant content d'avoir jeté un pavé dans la mare. En réalité, il est englué dans un joli bourbier qui risque de lui coûter cher.
Il contribue à répandre une rumeur tout en rappelant que la presse n'a pas le droit de révéler tout ce qu'elle peut savoir.
Quel objectif recherche-il réellement ?
Faire son numéro en habitué abonné des plateaux médiatiques, alors qu'en fait il ne sait rien ?
Ou alors, provoquer un électrochoc dans un milieu fossilisé ?
En tout cas, il a réussi  : une enquête vient d'être ouverte et il sera auditionné. En attendant, il commence à se défendre en dénonçant "le bal des faux-culs" et en tirant à boulets rouges sur certains de ses "amis" de droite, Juppé et Dati en tête.
Tout cela sent le gros déballage et d'aucuns commencent déjà à préparer leur défense, alors qu'aucun nom n'a été prononcé. C'est notamment le cas de Jack Lang qui menace de poursuite en diffamation quiconque le nommerait...
Il a quelques raisons de montrer les dents :  si Ferry n'a lâché aucun nom, d'autres ne se gênent pas pour le faire à sa place. Internet  bruisse de suggestions plus ou moins fantaisistes, toutes relevant de la plus pure calomnie.
On comprend mieux comment une rumeur peut naître, probablement fabriquée de toutes pièces par des spécialistes de l'intox, relayée et évidemment amplifiée par l'armée d'abrutis moyennageux qui sévit sur la toile. Lisez les forums sur le sujet : c'est effrayant de bêtise, de méchanceté et de haine.
Si la prédiction des spécialistes annonçant que le net jouera un rôle déterminant dans les élections à venir, il y a vraiment de quoi s'inquiéter....
Pour l'heure, nul ne peut dire si cette affaire débouchera sur des inculpations ou si elle retombera comme un soufflé. Mais, dans les deux cas, il y en aura quelques-uns qui resteront sur le carreau.
A suivre et en attendant,
Portez-vous bien.