Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

samedi 31 décembre 2011

Meilleurs voeux...

Comme tous les ans, voici la période des voeux.
Chacun se croit obligé de souhaiter les meilleurs choses possibles à son entourage, en y incluant sans vergogne ceux qu'ils aimeraient vouer aux gémonies.
La bise traditionnelle reste d'actualité, mais la jolie carte avec le chat derrière la fenêtre qui regarde la neige a quasiment disparue (et c'est tant mieux...). Place à la modernité. Ce soir, il parait que plus d'un milliard de SMS seront échangés. Si tout va bien, vos voeux à la tante Simone qui vient de s'équiper d'un mobile dernier cri, arriveront demain un peu avant midi. Mieux vaut tard que jamais ! Et de toute façon, vous haïssez la tante Simone...
C'est aussi la bonne période pour prendre d'inébranlables résolutions.
Aaahh, rappelez-vous le nombre de fois où vous avez dit : "Cette année, je reprends le sport !" Douze mois plus tard, après avoir dépensé une petite fortune en achetant les dernières Nike à 250€, la seule chose que vous ayez reprise, c'est trois kilos supplémentaires... Ou encore "A partir de demain, j'arrête la clope". Et vous arrêterez ! Puis au bout d'une semaine, les ongles en sang et les nerfs à vif, vous tendrez honteusement un billet à votre buraliste qui vous accueillera les yeux humides de tendresse en vous souhaitant une bonne année...
Au seuil de cette nouvelle année, chacun est bien déterminé à ce que les choses changent et à l'heure où sautent les bouchons de champagne, dans l'euphorie du moment, les volontés semblent inflexibles.
Pour ma part, je prend tous les ans une bonne résolution.
Toujours la même.
Celle de ne prendre aucune bonne résolution, puisqu'il s'avère que c'est la seule que je sois en mesure de tenir.
Et puis ce dernier jour de l'année, c'est dans quelques heures, le moment tant attendu par tout un peuple en liesse : le Grand Monarque va nous adresser ses voeux. A nous, ses bons sujets.
Comme en 2007, 2008, 2009 et 2010, il va nous dire "Mes chers compatriotes, l'année qui se termine a été difficile..." Puis il ajoutera comme en 2007, 2008, 2009 et 2010 "Mais grâce aux réformes que j'ai engagées, ça ira mieux en 2012 ..." Et vous savez quoi ? pour la 1ère fois, il aura raison ! Ca ira mieux en 2012. Beaucoup mieux même, surtout à partir du joli mois de mai, lorsqu'il aura fait ses valises et quitté l'Elysée avec tous ses affidés.
C'est pourquoi je n'hésite pas à crier, du fond du coeur et d'une voix sincère  : MEILLEURS VOEUX VOTRE MAJESTE.

Quand à vous, amis lecteurs de mon blog, je vous souhaite de passer la meilleure année possible et d'avoir suffisamment de chaleur et d'amour autour de vous pour affronter les épreuves qui hélas ne manqueront pas.
Soyez fort et portez-vous bien.
A l'année prochaine...


jeudi 29 décembre 2011

Où, quand, Epilogue...



C'en est trop, je craque, il faut maintenant que je sache : alors
OU ? et QUAND ?
Nous nous sommes quittés sur cette double question.

Je vous résume brièvement les faits : nous sommes le 1er décembre, dans le garage à Montmerle, au milieu de cartons, en plein déménagement vers une nouvelle demeure.
Colette rentre du travail et m'annonce que la mutation que nous n'attendions plus vient de lui être proposée.

L'heure de vérité a sonnée : c'est pour le 1er février et c'est à Nice.

Boum ! Servez chaud.
Dans le silence qui s'est abattu dans le garage, un ange en tongs et chemise  Hawaïenne passe, les ailes enduites d'Ambre solaire…
Moi : euuuh, Nice sur la Côte d'Azur ??????
Elle : oui, Nice sur la Côte d'Azur…
Je laisse un blanc pour vous permettre d'absorber le choc :





Car il s'agit bien d'un choc. Et même de plusieurs !
D'abord  la nouvelle de cette mutation. Nous avions définitivement abandonné cette hypothèse et  intégré l'idée de rester dans la région, au moins jusqu'à la retraite de Colette.
Ensuite, le moment où cette proposition survient, en plein déménagement.
Puis la date d'échéance : le 1er février sera vite là.
Enfin, bien évidemment la destination.
Surtout la destination. Au fur et à mesure que se déroulait notre conversation, j'essayais de deviner quel lieu nous était proposé. Le sud-ouest qui avait notre préférence ? Le Languedoc, pas mal non plus, voire la Bretagne que nous aimons beaucoup tous les deux ? Pas un seul instant je n'ai pensé au Sud, que nous n'avions même jamais évoqué.
Ne soyons pas hypocrite : tout le monde rêve peu où prou de vivre sur la Côte d'Azur, surtout dans cette région Niçoise. D'où l'intensité de l'émotion.
Allons nous accepter ? Poser la question, c'est y répondre. L'un comme l'autre n'avons jamais hésité à faire nos valises et à partir à l'aventure. Ce n'est pas aujourd'hui que nous allons reculer.
Pour nous, c'était OK. Restait à obtenir la validation définitive du transfert.

-Salon de Provence/dimanche 11 décembre/20H00
Demain, Colette à rendez-vous avec la DRH de la région Carrefour Sud-Est. Pour éviter tout stress, nous avons décidé d'arrivée la veille. Nous sommes au restaurant, et bien sûr cette opportunité de mutation occupe toute notre conversation, nous imaginons mille scénarios.
Demain, nous saurons…

-Salon de Provence/lundi 12 décembre/11H00
Nous attendons à l'accueil du siège de Carrefour. Un homme arrive,salutations, présentations, c'est le DRH. Colette disparait à l'étage.
L'attente commence. Je m'efforce de ne pas penser à ce qui se dit au-dessus. Je me concentre sur les allées et venues dans le hall. La vie quotidienne d'une entreprise, les livreurs, les employés qui se dirigent vers la machine à café. J'écoute les propos de la standardiste en essayant de deviner ceux de son interlocuteur. L'horloge tourne…

-Salon de Provence/lundi 12 décembre/12H15
Des pas dans l'escalier. Ce sont eux qui redescendent. Colette est imperturbable, impossible de deviner quoique ce soit sur son visage. Le DRH nous souhaite bon retour et disparaît.

-Salon de Provence/lundi 12 décembre/12H20
Nous sommes assis dans la voiture. Pas un mot n'a été prononcé. Je regarde les lauriers roses du parking agités par le vent. Un silence de cathédrale règne dans l'habitacle. Colette ouvre son sac, me tend une feuille pliée en quatre.
Je l'ouvre.
C'est sa lettre de mutation.

C'est fait, Nice nous tend les bras…..

Où, et Quand ?.....


A la fin de mon dernier billet, je vous ai laissé avec une interrogation. Durant notre déménagement, un évènement est survenu qui a bouleversé nos plans et sérieusement changé notre proche avenir.

Voici les faits :

-Montmerle/jeudi 1er décembre/18H
Avec la camionnette louée, je viens de transporter une bonne partie des cartons préparés. Je terminerai demain et il ne restera plus alors que la partie meubles qui sera assurée mercredi prochain par les déménageurs. Colette arrive à ce moment. A son air, je devine aussitôt qu'il y a un problème. Là, dans le garage, au milieu des cartons à déménager, elle annonce la couleur : sa direction vient de lui proposer une mutation.

-Montmerle/jeudi 1er décembre/18H30
Une mutation !
Effectivement, Colette avait bien exprimé le vœu de changer de magasin et de région mais après plus de deux ans sans réponse, las d'attendre une proposition qui nous semblait de plus en plus improbable, nous avions fait une croix sur ce projet et décidé de rebooster nos vies en changeant notre environnement, d'où le déménagement.

-Montmerle/jeudi 1er décembre/18H45


Bon, une mutation. Mais où ? Je l'interroge : cette proposition répond-t-elle à nos souhaits, et surtout, au-delà du lieu d'affectation proposé, est-elle intéressante professionnellement ? Car la carrière de Colette n'est pas terminée, il lui reste quelques de nombreuses années à accomplir et il n'est pas question de sacrifier sa carrière pour uniquement satisfaire notre envie de changer de région.

-Montmerle/jeudi 1er décembre/19H00


Evidemment, nous évoquons notre situation actuelle. En plein chantier de déménagement. Il n'est plus possible de faire marche arrière, il faut aller au bout en envisageant toutes les conséquences d'un éventuel nouveau déménagement, et notamment comment gérer les livraisons des meubles qui doivent se faire à partir de la semaine prochaine. Casse-tête…

-Montmerle/jeudi 1er décembre/19H15


J'ai posé un flot de questions, évoqué un tas de problèmes, émis une montagne d'hypothèses, mais je n'ai pas encore les réponses à  : OU et QUAND. Colette esquive lorsque mes interrogations se précisent. Quoi, mais ma parole elle le fait exprès ! Ma curiosité est à son  paroxysme, d'autant qu'à son air matois je sens une certaine jubilation, voire une jubilation certaine. Nous jouons au chat et à la souris : elle ne veut pas en dire plus, et je ne veux pas lui demander…

-Montmerle/jeudi 1er décembre/19H15


C'en est trop, je craque, il faut maintenant que je sache : alors OU ? et QUAND ?

Portez-vous bien en attendant les réponses.




Ca déménage...


A mon grand désespoir, je suis privé d'internet et donc coupé du monde et de mes fidèles lecteurs depuis le 7 décembre : SFR rencontre des problèmes pour le transfert de ma ligne ADSL. En désespoir de cause, j'ai acheté hier une clé 3G grâce à laquelle j'ai pu retrouver la civilisation.
Voici le texte que j'avais écris et qui aurait du paraitre le 10 décembre :

Ayé ! Nous avons les clés, le bail est signé, la maison à St Symphorien nous attend.
Pour mieux marquer notre nouvel environnement, nous avons décidé de changer notre cuisine et d'installer une bibliothèque dans le salon. Commande passée chez Ikéa, la livraison et le montage se feront quelques jours après notre arrivée, ce qui ne pose pas de gros problèmes, nous nous sommes organisés en conséquence.
Pour le reste, l'affaire semblait assez simple. Après avoir loué une camionnette, j'avais déjà tranféré quasiment tous les cartons que nous avions confectionnés et il ne restait que les gros culs, à savoir les meubles à démonter et à remonter.
C'était sans compter avec l'escalier où plutôt les escaliers, car celui de la maison de St Symphorien, bien que de style différent, s'est montré tout aussi redoutable que celui de Montmerle. Et au final, cette journée qui s'annonçait relativement peinarde s'est révélée quasi cauchemardesque...Commencée à 8H00 et terminée à 19H30. Sur les rotules...
Autre contrariété : alors que jusqu'à présent il avait fait plutôt beau et doux, voilà qu'il pleuvait et l'humidité a sérieusement refroidit l'atmosphère. Sympa quand, malgré une demande faite en temps et en heure, GDF ne viendra ouvrir la ligne que vendredi matin, soit dans deux jours. Pour notre première soirée, nous avons 8°.....
Il faut commencer par gérer l'urgence, à savoir le miam-miam et le dodo. Le lit vite fait bien fait, direction le restaurant qui non seulement nous épargne la corvée du repas mais nous offre un moment de détente bien mérité.
Au retour, vite au chaud sous la couette épaisse pour une bonne nuit réparatrice.
 Le lendemain, nos muscles sont douloureux et la température ambiante ne nous aide pas à démarrer la partie la plus fastidieuse du déménagement. Il faut ouvrir les cartons et remettre les affaires en place, tout en s'habituant à la nouvelle disposition des lieux. On a beau avoir sérieusement répertorié le contenu des cartons, on est toujours à la recherche de quelque chose (bon sang, il est où ce p***** d'ouvre-boites...).
Deux jours plus tard, tout est ordre. Les vêtements soigneusement empilés dans les armoires ou suspendus dans les penderies, les ustensiles de cuisine à leur place, mes dossiers alignés sur les étagères dans le bureau. Les cartons vides, méthodiquement cassés sont partis à la déchetterie, un tour à Carrefour pour remplir le frigo et nous pouvons enfin nous prélasser dans le canapé en regardant la TV.
Colette a repris le chemin du travail et testé son nouvel itinéraire, dix minutes de porte à porte, elle peut continuer à rentrer le midi pour couper sa journée. Reste à prendre de nouveaux repères et habitudes dans notre nouvel environnement. Ce n'est qu'une question de temps…
Bref, c'est reparti pour un tour après un déménagement classique comme vous en avez probablement tous connu.
Seulement voilà.
Chez Cap2blog, rien ne se passe tout à fait comme prévu. Le scénario décrit plus haut ne s'est pas produit.
Un grain de sable est venu enrayer la mécanique, sous la forme d'un évènement totalement inattendu qui non seulement a perturbé nos projets mais va sérieusement bouleverser notre vie et probablement celle de nos proches.
Un évènement vraiment incroyable ! Quel est ce mystérieux évènement ?
Bientôt la réponse.
En attendant, portez-vous bien...


dimanche 4 décembre 2011

Mon fauteuil...(histoire vraie)


C'est en déplaçant mon fauteuil pendant les préparatifs du déménagement que je me suis souvenu de cette aventure. Je prends quelques instants pour vous la conter...
J'avais un bon fauteuil dans mon bureau. Bien calé entre ses bras, je pouvais passer des heures sur mon ordinateur sans éprouver la moindre fatigue.
Ce fauteuil (cadeau de la patronne pour un anniversaire) était vraiment super confortable : deux accoudoirs à la bonne hauteur, pivotant et inclinable d'avant en arrière. Lorsque je téléphonais, j'adorais tourner sur moi-même, d'une légère impulsion du pied voire me renverser en arrière les deux pieds croisés sur le bureau, tel Humphrey Bogart.
Hélas, tout à une fin ! Après plusieurs années de bons et loyaux services, mon fauteuil décida que ça suffisait, qu'il était temps d'invoquer la clause de pénibilité et de faire valoir ses droits à une retraite bien méritée.
Bien évidemment, comme tout bon patron qui se respecte, je restais sourd à ses revendications et continuais à tournicoter et me balancer langoureusement.
Cette attitude méprisante déclencha une série d'actions destinées à me faire fléchir.
Il commença insidieusement en faisant  jaillir un petit bout de ferraille qui me piquait vicieusement la fesse gauche chaque fois que je m'asseyais. C'était assez puéril car je trouvais vite la parade en disposant un épais cousin sur l'assise, et pensais le problème ainsi résolu.
Erreur, le bougre n'étais pas à cours d'imagination et riposta en se mettant à couiner au moindre de mes  mouvements : Criii, Criii, Criii ...Je contrais en feignant l'indifférence et en ignorant cette traîtrise. Mais ce petit bruit devint vite très agaçant, puis franchement insupportable. Je pensais qu'une bonne dose de lubrifiant résoudrait le problème.
Exact ! Mais au prix d'une petite flaque graisseuse sur le sol que j'épongeais stoïquement tous les jours...
Le salopiot avait une dernière carte dans sa manche.
Un beau matin, c'était d'ailleurs un soir, il me fit savoir qu'il ne supporterait pas une minute de plus mes 220 livres (c'était l'époque où j'étais encore maigrichon). Brusquement, sans aucun signe avant coureur, il s’affaissa. Comme à ce moment j'étais en train de siroter une petite mousse, je vous laisse imaginer l'ampleur des dégâts.
Refusant contre toute évidence de m'avouer vaincu j'ignorais cette traîtrise et fit comme si de rien n'était. Je dus cependant vite admettre qu'avoir le menton à hauteur du plan de travail n'est pas génial. En outre, incliner fortement la tête en arrière pour voir l'écran et avoir les mains à hauteur des oreilles est relativement fatigant pour les cervicales !
Cette fois, c'était irrémédiable, j'étais vaincu.
La mort dans l'âme, j'acceptais ma défaite et je me séparais de mon fauteuil bien-aimé.
J'étais bien obligé de lui trouvé un remplaçant, mais je voulais qu'il fut digne de son prédécesseur. Aussi, en attendant, m'assis-je sur un tabouret.
La quête fut longue. Je fréquente régulièrement le magasin "Troc de l’Île", par curiosité mais aussi parce que parfois on y trouve de belles affaires. Je pris l'habitude d'aller rôder dans le fond de l'entrepôt, là où sont présentés les chaises et fauteuils. Rien de bien folichon, quand un soir, c'était d'ailleurs un matin, alors que j'étais à la recherche d'une sellette pour une plante verte, j'entendis un murmure provenant d'un recoin obscur de cette caverne d'Ali Baba. Poussé par la curiosité, je m'approchais et surprise, c'était d'un fauteuil que provenait cet appel. Serais-ce possible ? Oh, il n'avait pas bel aspect sous une épaisse couche de poussière mais au mépris de toute prudence je m'installait entre ses bras tendus. Il poussa un petit soupir de joie et je compris que c'était lui. Je n'hésitais pas une seule seconde. En trois temps trois mouvements, il se retrouvait dans le coffre de la voiture.
Depuis, nous sommes heureux tous les deux. J'ai pu reprendre ma bonne vieille habitude ; c'est plus qu'un tic, c'est un toc : systématiquement, lorsque je décroche le téléphone, je tournicote en me balançant.
Tiens ! Qu’entends-je ? Oh nooooon...!!!! Criii, Criii, Criii ...

samedi 3 décembre 2011

Un vieux truc noirâtre et qui ne sent pas très bon...


Les occasions de rigoler se faisant rares, il ne faut pas les manquer lorsqu'elles se présentent. Sur le net, de joyeux turlupins s'évertuent à nous empêcher de pleurer en stimulant positivement nos glandes lacrymales et en excitant nos zygomatiques. Certes, c'est souvent moins drôle qu'une déclaration de Frédéric Lefèvre, voire de Nadine Morano, mais partant du principe que "l'on peut rire de tout" (mais pas avec n'importe qui selon Desproges), le choix est très large, étant entendu que chacun à sa propre appréciation de l'humour.

Aujourd'hui, je vous propose le Top 10 des bonnes raisons de boire du Viandox (hein du quoi ?).
Si vous trouvez cela drôle, je vous indique en bas de page le site où j'ai trouvé cet article. Vous pourrez vous y rendre régulièrement, y'a de la matière....
Bonne lecture.
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"En ces temps de crise, il est de plus en plus ardu de se nourrir correctement. De plus, les lobbys agro-alimentaires voudraient nous voir tous réduits au régime 5 fruits-et-légumes-par-jour-et-puis-ta-gueule. Sauf que les fruits sont chers, et les légumes, ben c’est pas bon. Malheureusement, même les cochonneries mauvaises pour la santé sont devenues onéreuses, bientôt surtaxées. Triste époque que la nôtre, et pourtant, il existe une solution : réhabiliter le Viandox. Voici donc les bonnes raisons de boire fièrement ce bon vieux Viandox, comme mamie à l’époque."
1-Le Viandox, comme son nom l’indique, est à base de viande, c’est donc plein de protéines: la bière aussi me direz-vous, mais le Viandox a un délicat fumet de bidoche qu’on ne retrouve pas dans une cannette de Kro. Peut-être de Tourtel éventuellement, mais c’est pas le sujet.
2-Le viandox, c’est ingénieux: la bouteille ergonomique permet de l’emmener partout avec soi pour une pause rôti-de-porc-liquide. Ce qui favorisera vos interactions sociales puisque vous pourrez, désormais, proposer du Viandox autour de vous et installer une saine convivialité. Avant, quand vous proposiez de la Villageoise en bouteille plastique ou une petite Suze, les gens vous lançaient un regard plein d’effroi et de dégoût, puis des cailloux. Désormais, vous pouvez sans honte suggérer une boisson raffinée, riche en oligo-éléments: vos amis/collègues/autres vous l’envieront et s’arracheront votre savoureuse compagnie.
3-Le Viandox permet de vivre sa précarité sans avoir honte: ontologiquement, le Viandox est destiné à accompagner des plats. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un habile substitut saucier. Or, nous sommes dans la dèche, c’est la méga crise. Le Viandox, avec de l’eau chaude, constitue un délicieux bouillon pour qui aime l’eau chaude et le sel. Et quand on est pauvre, il est grotesque d’avoir des goûts de luxe, alors vous aimez forcément l’eau et le sel. De plus, tartiné sur du pain, il permet de maintenir une certaine illusion, vous pouvez faire comme si vous aviez les moyens de manger des rillettes. Si vous n’avez pas de pain, utilisez vos doigts. Si vous n’avez pas de doigts, vous ne pourrez pas déboucher la bouteille de Viandox alors ceci ne vous concerne pas.
4-Le Viandox est en passe de devenir tendance: finie l’époque de la stigmatisation ! Non, le Viandox n’est plus un truc de vieux ! Bon ça reste un subterfuge de pauvres pour manger de la viande-ou quelque chose qui s’en approche, mais le Viandox peut gagner ses lettres de noblesse et se frayer un chemin au Panthéon hype des boissons de djeun’s telles que le Mojito ou La Despé. Un Viandox-vodka, des shots de Viandox, du rhum Viandox, du White Viandox  (comme le White Russian mais après la chute du Bloc Soviétique), les possibilités sont aussi alléchantes qu’infinies.
5-Le Viandox est votre nouveau partenaire minceur: balancez vos bouteilles de Contrex, avec ce qu’il y a dans une bouteille de Viandox, vos boyaux vont se liquéfier assez rapidement pour vous faire perdre au moins 2 kilos 1 heure après ingestion. Sa forte concentration saline se chargera du reste : sachant que le corps humain contient en moyenne 65% d’eau, vous serez déshydraté, mais maigre, ce qui constitue l’épanouissement suprême de l’humanité.
6-Le Viandox va remplacer le pétrole: le Viandox supplante déjà l’alcool de patates coupé à l’antigel dans le cœur des conducteurs de Ladas. Le prix de l’essence ne cesse de flamber à tel point que bientôt il faudra choisir entre manger et faire un plein. Grâce au Viandox, vous pourrez faire les deux ! Et plus besoin de se faire mal au fion sur un Vélib pour rouler écolo, une bouteille de Viandox dans le réservoir de votre Fiat Panda et hop, on the road sans émissions excessives de Co2.
7-Le Viandox est propre: comme observé précédemment, nous pouvons affirmer qu’un plein de Viandox polluera moins qu’un plein de sans-plomb. De plus, le doux parfum du Viandox enchantera vos sens et ceux des autres. Essayez donc de prendre les transports en commun quand vous schlinguez la bière ou n’importe quel alcool frelaté après une nuit de débauche, vos malheureux congénères sont physiquement incommodés par votre odeur de vinasse. Tandis que si vous revenez d’une sauterie en fleurant bon le Viandox, les autres passagers seront ravis et n’auront plus aucune envie de vous lyncher.
8-Le Viandox est réservé aux gens de bien: ce breuvage antique constitue l’apanage des êtres socialement et moralement supérieurs, puisque comme nous avons déjà pu le voir, il permet de masquer la laideur de la pauvreté sous un masque d’opulence de bon aloi, à peu de frais. Le Viandox pourrait régler la faim dans le monde, si l’on fait abstraction des risques d’ulcères.
9-On peut aisément se faire de l’argent avec le Viandox: quand on vous disait que le Viandox était source de joie. La contrefaçon de Viandox est d’une simplicité enfantine : il suffit de deux kilos de sel, d’un peu d’eau, d’un peu de mazout, deux cuillers de fonds de veau en poudre et le tour est joué. Vous pourrez désormais distiller votre propre élixir de jouvence. Le cours du Viandox au marché noir est assez aléatoire, mais il faut bien se lancer.
10-On sait de source sûre qu’une chanteuse à texte bien connue sur Topito boirait du Viandox: et si même les grands de ce monde s’y sont mis, c’est bien la preuve irréfutable que l’Humanité se doit de rentrer enfin dans le XXIe siècle, qui sera, subséquemment, celui du Viandox.

"Et vous, d’autres raisons incontournables de boire un vieux truc noirâtre et qui ne sent pas très bon" ?

 Si vous avez aimé, c'est ICI : Plein d'autres Top 10