Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

mercredi 9 février 2011

Les vagues...

Qui dit mer dit vagues.
Et vice versa.
Seulement attention : il y a vagues et vagues. Personnellement, j'en connais 3 types :
              -la vague méditerranéenne
              -la vague Bretonne
              -la vague Basque

La vague méditerranéenne :
N'en déplaise aux méridionaux pour qui toutes les semaines il y a une tempête du siècle, la vague méditerranéenne est une usurpatrice. Elle devrait s'appeler frisson, ondulation voire peut-être vaguelette dans le pire des cas, lorsque le Mistral lui souffle dans le visage.
 Elle est nonchalante, tranquille, peinarde, elle aime prendre son temps et tel le buveur depastis sur le Vieux Port, elle déteste qu'on la bouscule, con ! Elle prend donc tout son temps avant de venir se vautrer sur le littoral. C'est qu'elle sait ce qui l'attend, souvent des cailloux ou du gravier et elle fait gaffe de ne pas s'égratigner en arrivant trop brutalement.
Elle est l'amie du baigneur, lui évite les grands frissons quand, recuit par le soleil, il se risque dans l'eau pour barboter. Elle est bonasse peuchère !

La vague Bretonne :
Tourmentée, sauvage, brutale, la vague Bretonne ressemble à ces magnifiques côtes déchirées et tourmentées qu'elle agresse  avec opiniâtreté. La vague Bretonne est mystérieuse et profonde  comme ces landes où rôdent les Korrigans, Trolls et autres personnages des légendes Celtiques. La vague Bretonne est dure au mal, bâtie en granit comme un menhir, impitoyable avec les hommes, rudes travailleurs de la mer qui doivent l'affronter pour lui arracher ses trésors. Elle aime les défis et s'acoquine volontiers avec le vent pour porter sur son dos les grands voiliers.
La vague Bretonne n'est pas l'amie du baigneur : elle est froide !  Par contre, elle est bonne fille en se retirant loin du rivage, laissant de belles mares où l'amateur de coquillages et de crustacés peut s'en donner à cœur joie. 

La vague Basque :
Taillée comme un participant des jeux de force Basque, cette vague dégage une impression de puissance incroyable. Elle est longue, large, haute et avance majestueusement surmontée de sa crête d'écume. Rien ne semble pouvoir l'arrêter, d'ailleurs rien ne l'arrête et lorsqu'elle percute plein badin la côte elle explose dans un bruit assourdissant en projetant des tonnes d'eau dans les airs. Elle ressemble aux Basques,
fière et ombrageuse, elle pique comme les piments d'Espelette, râpe comme l'Irouléguy. Les baigneurs savent qu'il faut se méfier d'elle et malheur à ceux qui l'oublient : elle les rappelle  très rudement  à l'ordre par une tasse monumentale ou pire, un bon décapage de peau sur le fonds sableux (c'est du vécu !).
Il y a aussi la vague Normande et la vague Nordiste. Je ne les ai pas encore expérimentée, cela viendra mais Méditerranéenne, Bretonne ou Basque, je les aime !
Je les aime pour le spectacle toujours renouvelé qu'elles nous offrent.
Assis face à la mer, je peux rester des heures à regarder le ballet des vagues.
 Je pense alors  à Fernand Dertal. Peut-être était-il assis ici, il y a des milliers d'années à admirer le même spectacle ; et sans doute en 2525*,  un homme (sous quelle forme ? peut-être vert!) sera-t-il face à ce panorama, à ces mêmes vagues éternelles.


*En hommage à la chanson "In the year 2525" chantée par Zager and Evans, sortie en 1969 (ce qui ne nous rajeunit pas)...Si vous ne connaissez pas, c'estjuste  en-dessous...





Allez, bonne trempette, portez vous bien et prenez soin de vous...