Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

mardi 17 janvier 2012

Du rêve au cauchemar. Et vice-versa...

Rappelez-vous : il y a quelques temps, lorsqu'un interlocuteur à qui j'annonçais mon départ vers Nice me disait, la voix envieuse : "Ouaah ! t'as du bol", je répondais "où pas" !
Pour la plupart d'entre nous, surtout pour ceux qui n'y ont jamais mis les pieds, la Côte d'Azur c'est la carte postale polychrome, le tiercé montagne-mer-soleil et la promesse de vacances idylliques. Certes ! Mais je me posais alors la question : quelle est la réalité au quotidien ? Naturellement, cette interrogation ne concerne pas ceux que leurs moyens financiers dispensent des questions bassement matérielles. Pour les autres, dont nous sommes, vivre sur la Côte, exige des revenus et un logement. Pour les revenus, aucun pas trop de problème, il y a le salaire de Colette et ma retraite. C'est pour le logement que les choses se sont sérieusement compliquées.
D'abord, trouver une location à 500 km de distance n'est pas simple. J'ai passé des heures et de heures sur internet à écumer les sites des agences immobilières. Très vite je me suis rendu à l'évidence : adieu la maison de 130 m² avec 4 chambres, deux salles de bains et grand living-salon. Il fallait revoir sérieusement nos ambitions à la baisse, vraiment à la baisse. Il nous fallait accepter de voir notre espace vital réduit comme peau de chagrin. Psychologiquement, ce fut difficile. D'autant que nous avions l'ambition de trouver une maison ; nous ne pouvions nous résoudre à nous retrouver enfermés entre les quatre murs d'un appartement au 6ème étage d'un immeuble de la banlieue niçoise.
Au fil des recherches, mon moral baissait aussi vite que les loyers des propositions augmentaient.
Voyez cette "adorable maison, affaire rare à saisir rapidement, dans un quartier résidentiel avec son jardinet, proposée pour la modique somme de 1500€. Vous profiterez d'une belle exposition plein sud dans les 62 m² de ce quatre pièces". Quatre pièces, 62 m² ! Si vous tenez compte des dégagements, de l'escalier, des toilettes et de la salle de bain, ça vous laisse la chambre à 9 m² !!! Va falloir remplacer nos beaux lits électriques par des lits gigognes de chez Ikéa...
Les jours passant, nous commençons à envisager le pire : abandonner une partie de nos meubles et descendre avec le strict minimum. Nous avions tous les deux le moral sérieusement en berne. Et ma mésaventure (Lire "deux journées de m****)n'a rien fait pour nous requinquer. Le rêve tourne au cauchemar.
Et puis, mardi dernier, 4 propositions intéressantes. J'appelle les agences pour m'assurer que je pourrai visiter ces biens et mercredi matin, à 3H30, je monte dans la voiture, direction le sud.
Les 2 premières maisons visitées me font reprendre espoir. Certes, les surfaces restent petites, mais logeables. En attendant le lendemain pour voir les 2 autres, je me balade sur le front de mer et sur le port d'Antibes. Il fait un temps magnifique, je déjeune sur la terrasse d'un petit restaurant en plein soleil. Je sors les lunettes de soleil et fais tomber la veste, un 12 janvier...
Le lendemain, c'est avec anxiété que j'attaque la 1ère visite. Pourtant, tout de suite je suis séduit par cette maison. Quartier agréable, bonne répartition des pièces, belle terrasse, petit jardin et un grand sous-sol. Je crois que je tiens l'oiseau rare. Je fais quand même l'autre visite : damned ! Une autre super petite maison. Voilà qu'après avoir eu le choix de l'embarras, je me retrouve avec l'embarras du choix.
Je dois me décider. J'appelle Colette qui ne peut malheureusement pas m'apporter une grande aide. Dans 1/2 heure, je retourne à l'agence pour signer la réservation.
Grand moment de solitude.
Une bonne marche dans les rues de la ville m'aide à prendre ma décision : ce sera la 1ère.
Le voyage retour me parait bien moins long : j'ai un poids énorme en moins, nous avons trouver un logement. Le reste ne sera que routine. A la mi-février, nous serons en place.
Alors peut-être le cauchemar va redevenir rêve. Peut-être....
En attendant que je vous raconte la suite, portez-vous bien.
Ah ! une main se lève pour une question ? Pardon, j'ai omis de vous dire où nous allions nous installer ? Exact ! C'est à Cagnes sur mer et c'est ICI
Si vous passez par là, soyez les bienvenus. Pour trouver notre maison, c'est facile : dans le quartier, c'est la seule sans piscine !