Car les anti-mariage n'ont pas l'intention de déposer les armes. Eux qui se disent républicains continueront leurs manifestations et ont fermement l'intention de s'opposer, par la force si besoin, à la célébration des mariages en mairie.
Ce sont des chiens enragés qui dissimulent sous des slogans éculés un violent rejet de l'homosexualité.
Il suffit pour s'en convaincre de surfer sur internet dans les forums sur le sujet.
Ce sont de véritables torrents de haine qui s'y déversent.
- "Les homos sont des malades. Les homos sont une pollution. Il ne faut pas avoir peur de les discriminer, question de principe conservatoire".
- "Même les animaux de n'importe quelle race ne font pas ce que font les homosexuels"
- "Le mariage...serait la honte et le mal légalisé dans toute la France."
- "Qu'on le veuille ou non, l'homosexualité reste le symptôme d'un problème psychique..."
- "Au lieu de les marier, il faudrait interdire aux homosexuels d'être journaliste, policier, enseignant, magistrat."
Mais qui sont donc ces gens ? A les entendre, toute la France est derrière eux. Or, selon un sondage BVA*, depuis 6 mois et nonobstant les manifs, l'opinion est stable, avec 58 % des sondés favorables au mariage homosexuel.
HONTE A EUX... |
Ce soir, si devant l'Assemblée Nationale vous croisez la Frigide Barjot un jerrican d'essence à la main, n'intervenez surtout pas. Au pire, tendez-lui votre briquet. Quant à la Boutin, elle noiera son désespoir en se saoulant à l'eau bénite.
Plus sérieusement, je suis persuadé que dans quelques semaine, au pire dans quelques mois, plus personne ne parlera de cette histoire et les "icônes" de la contestation seront retournées dans un néant d'où elles n'auraient jamais du sortir.
Resteront les paroles et les images. Il faudra se souvenir des propos tenus par certains et ne pas hésiter à leur resservir si nécessaire...
Pour les autres, la vie continuera, comme avant.
Alors portez-vous bien...
*Réalisé auprès d'un échantillon de 1 219 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, recrutées par téléphone et interrogées par Internet les 18 et 19 avril 2013.