Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............Je ne sais pas chanter, alors j'écris ! Pas sûr que ce soit mieux.... Vous trouverez ici de tout et de rien, des articles qui vous surprendront, vous intéresseront, peut-être même vous découvrirez des choses que vous ignoriez, et puis d'autres sans aucun intérêt. Il y en a pour tous les goûts, même les plus mauvais...BONNE LECTURE..............

samedi 31 décembre 2016

2016 est terminé...

2016 est terminé.
Enfin !
Nul ne regrettera cette année où chacun d'entre nous a connu son lot de misères et de chagrins.
En 1986 (tiens, déjà une année en 6), suite à une série de décisions mal réfléchies et irraisonnées, le cœur du réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, échappait à tout contrôle et explosait, provoquant le pire accident nucléaire de l'histoire. 
Les dégâts collatéraux furent considérables, nombre de vies furent abîmées, ravagées.
Beaucoup de choses ont été tentées pour réparer les dommages subis.
Finalement, un sarcophage de béton a été posé sur les ruines de la centrale, permettant le confinement des radiations pour les 100 prochaines années.

2016 a été mon Tchernobyl à moi…
Moi aussi mon cœur a fondu suite à une série de décisions mal réfléchies et irraisonnées.
Très mal réfléchies et très irraisonnées.
La aussi les dégâts collatéraux ont été considérables.
Et nul ne saura jamais les tourments qui m'ont assaillis durant ces longues semaines de solitude, les remords qui m'ont accablés, les pensées les plus noires qui m'ont ravagé.

A Tchernobyl, un sarcophage de béton qui confinera les radiations pour 100 ans a été posé sur les ruines.
Moi aussi j'ai enseveli toutes ces désolations sous un sarcophage, mais pas un sarcophage de béton.
Un sarcophage d'amour…
Et qui durera bien plus de 100 ans !

2016 est terminé.
N'attendez pas de moi de quelconques souhaits de bonne santé, bonheur, prospérité, etc…
Non, rien de tout cela.
Simplement, à toutes celles et ceux qui me liront, je dirai "Carpe Diem"…
Autrement dit, profitez de chaque instant qui passe, profitez de ceux qui vous entourent, ne perdez pas une occasion de leur montrer combien ils comptent pour vous, combien ils vous sont précieux. 
Combien vous les aimez !
Et alors, j'en suis certain, 2017 sera une bonne année….

mardi 22 novembre 2016

Je me maaaAAArre...

Je me maaaAAArre...
Pourtant la pantalonnade n'est pas encore terminée, mais on peut déjà rire de la primaire et surtout des commentaires dont on nous abreuve depuis dimanche.

S'il y a une satisfaction à tirer de ce psychodrame, c'est la défaite de Sarkozy. Que dis-je défaite, la branlée oui ! Une bonne fessée à cul nul et de voir sa tête dimanche soir m'a payé de toutes les turpitudes q'il nous a asséné depuis des années.
 Cependant ma joie est nuancée par la crainte qu'il passe outre la décision des urnes et qu'il continue à essayer de nous pourrir la vie. Il n'y a guère que les juges qui pourront nous en débarrasser définitivement, si toutes ses turpitudes s'avéraient confirmées.


On peut s'interroger légitimement sur la présence lors de ces débats, de turlupins genre Poisson, Copé, Lemaire, voire NKM.
A part de punching-ball pour les cadors, à quoi ont-ils vraiment servi?
 Pour le reste, j'entends parler de la modernité de Juppé, l'homme qui fait ses courses à Prisunic...
Quand à Fillon le Droopy neurasthénique, je l'entends se félicité qu'une majorité de français adopte ses idées.
Une majorité ?
Voyons ça de plus près...
Il y a eu 4.047.000 de votants*(dont parait-il 15% de gens de gauche).
Ce bon Fillon a obtenu 44% des voix, soit 1.780.000 électeurs.
En France, il y a 44.600.000 inscrits sur les listes électorales.
Fillon a donc obtenu 3.9% des voix des électeurs.
Nous sommes loin, très loin du plébiscite claironné.
Quand à tous ceux qui nous annoncent doctement que le vainqueur de cette primaire sera le candidat opposé à La Marine,  et donc le futur président,  je leur dis rendez-vous en mai 2017.
Nous aurons l'occasion d'en reparler, et d'ici là, prenez bien soin de vous...

*Je m'interroge sur ces français qui paient 2€ pour aller voter alors qu'ils ne se déplacent pas lorsque c'est gratuit...

lundi 14 novembre 2016

Après Trump aux States, une Trumpette en France ?

Le 23 juillet 2016, le réalisateur Michael Moore avait prédit correctement que Donald Trump serait élu à la Maison-Blanche.
Il est maintenant convaincu que le président ne terminera pas son mandat de quatre années en raison d'une démission ou d'une destitution...


"Voilà ce qui va se passer et c’est pourquoi nous ne souffrirons pas durant quatre années avec Donald Trump, parce qu’il n’a pas d’idéologie, mise à part son idéologie à la Donald Trump", a affirmé Michael Moore sur MSNBC. "Et quand vous êtes un narcissique comme cela, qui est tellement narcissique puisque tout tourne autour de lui, il va, peut-être sans le vouloir, briser la loi. Il va briser la loi parce qu’il pense seulement à ce qu’il sera le meilleur pour lui."

Quand l’animateur Mika Brzezinski a demandé à Moore s’il souhaitait du mal à Donald Trump, le réalisateur lui a répondu qu’il "était le mal"en personne.
"Il est raciste. Il est misogyne. Il est autoritaire", dit Moore.
Plus tôt cette semaine à New York, le documentariste a appelé les gens à manifester dans les rues jusqu'à ce que Trump se retire de son poste de président.
Liste des choses à faire au lendemain de l'élection, selon Michael Moore :

1. Prendre le contrôle du parti démocrate afin de le rendre au peuple. La stratégie des dirigeants actuels a lamentablement échoué.

2. Virer tous les experts, analystes, sondeurs et tous ceux qui, dans les médias, se sont accrochés à leur théorie, refusant d'envisager d'autres possibilités ou d'admettre la réalité des faits. Imbus de leur propre personne, ces mêmes spécialistes nous disent aujourd'hui qu'il faut "résorber la fracture sociale" et "lutter contre les clivages". Ils vont sortir des conneries de ce type dans les jours et les semaines à venir. N'écoutez plus leurs salades.

3. Les représentants démocrates au Congrès qui ne se sont pas réveillés ce matin avec une furieuse envie de résister en entravant le programme des Républicains (comme ces derniers l'ont fait quotidiennement pendant les huit années de la présidence de Barack Obama) doivent éviter de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui savent ce qu'il faut faire pour empêcher le triomphe de la mesquinerie et le délire qui s'annonce.

4. Arrêtez de dire que vous êtes "abasourdis" et "sous le choc". Dites plutôt que vous étiez dans votre bulle et que vous n'avez pas entendu le désespoir de vos concitoyens, abandonnés depuis DES ANNÉES par nos deux partis, qui rêvent de prendre leur revanche sur ce système, et dont la colère gronde. Quand une star de la télé a annoncé qu'elle avait l'intention de virer tous les responsables politiques, démocrates et républicains, ces Américains se sont retrouvés dans son discours. La victoire de Donald Trump n'a rien de surprenant. L'attitude méprisante de ses adversaires, qui ne voyaient en lui qu'un bouffon, a rendu son ascension irrésistible. C'est à la fois une créature et une création des médias, même si ceux-ci n'accepteront jamais de le reconnaître.

5. Répétez la phrase suivante à tous ceux que vous croiserez aujourd'hui: "HILLARY CLINTON A OBTENU LA MAJORITÉ DES SUFFRAGES!" La MAJORITÉ de nos concitoyens préféraient Hillary Clinton à Donald Trump. Un point c'est tout. C'est un fait. Si vous vous êtes dit ce matin que vous viviez dans un pays de cons, vous faites erreur. La majorité des Américains ont voté pour Hillary, pas pour Trump. La victoire de Donald Trump n'est due qu'au système — aussi obscur qu'absurde — des Grands Électeurs, un concept qui date du XVIIIe siècle. Tant que nous ne changerons pas ça, nous continuerons d'avoir des présidents que nous n'avons pas élus et dont nous ne voulons pas. Vous vivez dans un pays où la majorité des électeurs pensent que nous commençons à subir les effets du changement climatique, qu'à travail égal les femmes doivent être payées autant que les hommes, que les études universitaires ne devraient plus être synonymes d'endettement, qu'ils ne veulent plus que nous envahissions d'autres pays, qu'il faut augmenter le salaire minimum et que chacun devrait pouvoir bénéficier d'une couverture sociale digne de ce nom. Tout cela n'a pas changé. Nous vivons dans un pays où la majorité des gens partagent une vision "progressiste" de la société. Il ne nous manque plus que des responsables politiques capables de mettre en œuvre ces mesures (voir point n° 1, ci-dessus).

Mercredi, dès l'annonce des résultats et de la victoire de Donald Trump, les internautes partageaient déjà massivement ce billet prémonitoire du réalisateur. Écrit en juillet dernier (plusieurs mois avant l'élection), il donnait déjà les raisons de la victoire du milliardaire face à Hillary Clinton.

Mes bons amis, relisez-le chapitre 2 :  

Virer tous les experts, analystes, sondeurs et tous ceux qui, dans les médias, se sont accrochés à leur théorie, refusant d'envisager d'autres possibilités ou d'admettre la réalité des faits. Imbus de leur propre personne, ces mêmes spécialistes nous disent aujourd'hui qu'il faut "résorber la fracture sociale" et "lutter contre les clivages". Ils vont sortir des conneries de ce type dans les jours et les semaines à venir. N'écoutez plus leurs salades.

C'est très exactement notre situation en France et ce que nous devrions faire...
Reste à savoir si nous saurons en tirer les bonnes conclusions, dans le cas contraire, nous risquons fort de nous retrouver avec une Trumpette au pouvoir...

mercredi 9 novembre 2016

Un éléphant ça trumpe énormément ! ...

Un éléphant ça trumpe énormément ! 
Je commence ce court billet en rappelant que le symbole des Républicains Américains est …l’éléphant (humour) !
Si ce résultat entérine la défaite de Clinton, il marque surtout la débâcle des médias qui tous annonçaient son élection. Et de nous monter à longueur d’antenne des interviews d’américains qui se répandaient en éloge sur la bonne candidate…. 
Sauf que, en nous assommant avec ces américains pro-Clinton, généralement blancs, éduqués et habitants des grandes villes, ces médias occultaient l’américain  du fin fond de l’Arkansas, de l’Oklahoma, ce bouseux aux bottes éculées, avec un flingue dans la poche, un dans la voiture et cinq à la maison. Ou celui du Michigan  qui a vu sa ville de Détroit perdre 25% de ses 680 000 habitants et ses 30% de bâtiments vides où délabrés du fait de la mondialisation. Or ceux –ci se sont sentis abandonnés par une caste dominante dont Hillary Clinton est la digne et arrogante représentante.
Et puis surtout, comment les Démocrates qui se revendiquent être plus de 42 millions, ont-ils pu choisir comme candidate l’épouse d’un ex président dont les mandats ont été plus que chaotiques (ce qui avait largement contribué à l’élection de Bush Junior) et qui elle-même a largement prêtée le flanc à la critique ? Imaginez un instant Bernadette Chirac candidate à la prochaine présidentielle...
Finalement, les démocrates sont bien à la hauteur de leur mascotte …
Je ne vais pas ici répéter tout ce que vous avez déjà entendu ce matin, des âneries la plupart du temps. En effet, les mêmes qui nous prédisaient une victoire de Clinton dans un fauteuil nous expliquent maintenant ce que va faire Trump…et surtout, ils extrapolent et bien sûr nous mettent en garde sur ce qui pourrait se passer chez nous en mai prochain.
Personnellement, je ne suis incapable de dire si cette élection est une bonne chose pour les américains. D’ailleurs, comment savoir ce que Trump va faire alors qu’il ne le sait peut-être même pas lui-même… 
Pour l’heure, je me contenterais  de souhaiter aux Américains le meilleur pour ces quatre années qui viennent, de prononcer la phrase magique : Inch’Allah…et d'ajouter une petite blagounette...



A la prochaine, et d'ici là, prenez soin de vous...







vendredi 4 novembre 2016

La primaire de la droite...

C’est le sujet qui va agiter la gauche dans les semaines qui viennent : faut-il aller voter au primaire de la droite le 20 novembre ?
Certains pensent qu’en votant massivement pour Juppé, qui semble avoir leurs faveurs, cela permettra d’éliminer Sarkozy. Sauf que pour vraiment avoir une incidence sur le résultat, il faudrait se déplacer en masse, faute de quoi ces votes ne seront pas significatif et ne pèseront pas suffisamment.
En outre, en admettant que grâce à ces votes Sarkozy soit écarté, croit-on vraiment qu’on gagnerait au change avec Juppé ? Un simple coup d’œil à ses propositions permet de comprendre qu’il ne ressemble en rien à centriste modéré et encore moins à un homme de gauche. C’est un libéral en
économie et conservateur sur les questions sociétales. S’il se dit favorable au mariage pour tous, rien ne dit qu’il saurait résister à la pression de ses députés, en majorité opposés à cette loi. En outre, celui qui accepta d’être condamné à la place de Jacques Chirac (en échange de quoi ?)  n’a jamais brillé par son attention aux exclus, ni  par sa modernité, ni par son empathie envers les classes les plus modestes de la société.
Petite remarque insidieuse de ma part : il s’est engagé s’il était élu à ne faire qu’un seul mandat. Aucun de nos brillants interviewers n’a le courage de lui faire remarquer qu’en 2022, il aura alors 77 ans !!!
Mais il y a un aspect bien plus grave. Pour voter à cette primaire, il faudra signer cette profession de foi :
« Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France."
Comment quelqu’un de gauche peut-il signer un tel texte ? Car apposer sa signature sur ce document  est un véritable reniement de ses propres valeurs. Certes, un moment de honte est vite passé, mais l’honneur personnel devrait interdire ce genre de parjure.


Si vous êtes de gauche et que malgré tout vous vous rendiez à cette primaire, j’ai un dernier argument à vous opposer : vous devrez débourser 4 €uros pour participer aux deux tours et cet argent ira combler le déficit du parti Les Républicains, déficit largement creusé par Sarkozy qui en 2012 a dépensé sans compter pour sa campagne présidentielle.
Je suis atterré d’entendre des gens de gauche annoncer qu’ils vont aller voter à cette primaire car selon eux, celui qui en sortira vainqueur sera au 2ème tour face à Marine Le Pen.
Qu’est-ce-que signifie ce défaitisme ? Car ça revient à considérer comme acquises ces deux affirmations :
     -Marine Le Pen sera au 2ème tour ;
     -Il n’y aura pas de représentant de la gauche.
Je n’adhère pas à cette analyse manichéenne de la situation.
Et je vais plus loin : pour moi, le Front National ne sera pas au second tour, les sondages qui matraquent ce résultat depuis des semaines (et à 7 mois de l’échéance) sont tous sinon bidonnés, du moins manipulés par la droite. N’oubliez pas que quasiment tous les médias sont aux mains des milliardaires du CAC 40, tous amis intimes de Sarkozy.
Ces mêmes sondages veulent nous faire croire que le Président ne recueille plus que 4% d’opinion favorable. C’est juste grotesque.
La aussi un rappel s’impose : pour l’instant, Hollande n’a pas annoncé sa candidature. Et rien ne dit qu’il le fera !
La gauche, à l’exclusion de la plus extrême qui souhaite une victoire de la droite, voire de l’extrême droite, se retrouvera derrière le candidat qui émergera.
Les cartes seront alors rebattues et tout restera possible.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais voté à droite et je n’ai pas l’intention de commencer maintenant. Je me contenterai de la primaire de la gauche qui elle aussi promet de ne pas être triste.
Nous aurons l’occasion d’en reparler.
D'ici là, prenez soin de vous…

samedi 30 juillet 2016

Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner...

Dans 101 jours, c'est à dire précisément le 8 novembre 2016, les américains éliront le successeur de Barack Obama.
Nous connaissons maintenant les deux candidats en lice : il s'agit d'Hillary CLINTON (la femme de Bill lui même président de 1993 à 2001) et de Donald TRUMP.




Ceci posé, deux attitudes possibles :

     -On s'en fout ;
     -On s'inquiète.

-On s'en fout : bien que nous n'ayons aucun moyen d’influer sur le résultat, nous devrions quand même nous en préoccuper, car même si l'influence de l'Oncle Sam n'est plus la même que dans les décennies passées, quand les Etats-Unis s'enrhument, c'est toute la planète qui frissonne...
-On s'inquiète : car malgré son prénom, Donald n'a rien d'un Mickey, et dans l'univers Disney, il serait plutôt Pat Hibulaire.
En France, mis à part quelques turlupins qui veulent se singulariser comme d'habitude (suivez mon regard), Hillary Clinton emporte largement tous les suffrages. Blonde, femme, sympathique, elle semble avoir tous les atouts en main pour gagner cette élection haut la main.
Michael Moore, écrivain et un réalisateur américain de documentaires engagés est un fin connaisseur de la société américaine. Ecologiste et démocrate, il livre ci-dessous son analyse quand au résultat de l'élection.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas vraiment optimiste.
Lisez son billet jusqu'au bout. Oui, c'est très long, mais il faut prendre le temps, et lorsque vous aurez terminé, vous serez probablement comme moi : très inquiet !

"Chers amis, chères amies,

Je suis désolé d'être le porteur de mauvaises nouvelles, mais je crois avoir été assez clair l'été dernier lorsque j'ai affirmé que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence des États-Unis. Cette fois, j'ai des nouvelles encore pires à vous annoncer: Donald J. Trump va remporter l'élection du mois de novembre.

Ce clown à temps partiel et sociopathe à temps plein va devenir notre prochain président. Le président Trump. Allez, dites-le tous en chœur, car il faudra bien vous y habituer au cours des quatre prochaines années: "PRÉSIDENT TRUMP!"

Jamais de toute ma vie n'ai-je autant voulu me tromper.


Je vous observe attentivement en ce moment. Vous agitez la tête en disant: "Non Mike, ça n'arrivera pas!". Malheureusement, vous vivez dans une bulle. Ou plutôt dans une grande caisse de résonance capable de vous convaincre, vous et vos amis, que les Américains n'éliront pas cet idiot de Trump. Vous alternez entre la consternation et la tentation de tourner au ridicule son plus récent commentaire, lorsque ce n'est pas son attitude narcissique.

Par la suite, vous écoutez Hillary et envisagez la possibilité que nous ayons pour la première fois une femme à la présidence. Une personne respectée à travers le monde, qui aime les enfants et poursuivra les politiques entreprises par Obama. Après tout, n'est-ce pas ce que nous voulons? La même chose pour quatre ans de plus?

Il est temps de sortir de votre bulle pour faire face à la réalité. Vous aurez beau vous consoler avec des statistiques (77 % de l'électorat est composé de femmes, de personnes de couleur et d'adultes de moins de 35 ans, et Trump ne remportera la majorité d'aucun de ces groupes), ou faire appel à la logique (les gens ne peuvent en aucun cas voter pour un bouffon qui va à l'encontre de leurs propres intérêts), ça ne restera qu'un moyen de vous protéger d'un traumatisme. C'est comme lorsque vous entendez un bruit d'arme à feu et pensez qu'un pneu a éclaté ou que quelqu'un joue avec des pétards. Ce comportement me rappelle aussi les premières manchettes publiées le 11 septembre, annonçant qu'un petit avion a heurté accidentellement le World Trade Center.


"Des millions de gens seront tentés de devenir marionnettistes et de choisir Trump dans le seul but de brouiller les cartes et voir ce qui arrivera."
Nous avons besoin de nouvelles encourageantes parce que le monde actuel est un tas de merde, parce qu'il est pénible de survivre d'un chèque de paie à l'autre, et parce que notre quota de mauvaises nouvelles est atteint. C'est la raison pour laquelle notre état mental passe au neutre lorsqu'une nouvelle menace fait son apparition.

C'est la raison pour laquelle les personnes renversées par un camion à Nice ont passé les dernières secondes de leur vie à tenter d'alerter son conducteur: "Attention, il y a des gens sur le trottoir!"

Eh bien, mes amis, la situation n'a rien d'un accident. Si vous croyez encore qu'Hillary Clinton va vaincre Trump avec des faits et des arguments logiques, c'est que vous avez complètement manqué la dernière année, durant laquelle 16 candidats républicains ont utilisé cette méthode (et plusieurs autres méthodes moins civilisées) dans 56 élections primaires sans réussir à arrêter le mastodonte. Le même scénario est en voie de se répéter l'automne prochain. La seule manière de trouver une solution à ce problème est d'admettre qu'il existe en premier lieu.

Comprenez-moi bien, j'entretiens de grands espoirs pour ce pays. Des choses ont changé pour le mieux. La gauche a remporté les grandes batailles culturelles. Les gais et lesbiennes peuvent se marier. La majorité des Américains expriment un point de vue libéral dans presque tous les sondages. Les femmes méritent l'égalité salariale? Positif. L'avortement doit être permis? Positif. Il faut des lois environnementales plus sévères? Positif. Un meilleur contrôle des armes à feu? Positif. Légaliser la marijuana? Positif. Le socialiste qui a remporté l'investiture démocrate dans 22 États cette année est une autre preuve que notre société s'est profondément transformée. À mon avis, il n'y a aucun doute qu'Hillary remporterait l'élection haut la main si les jeunes pouvaient voter avec leur console X-box ou Playstation.

Hélas, ce n'est pas comme ça que notre système fonctionne. Les gens doivent quitter leur domicile et faire la file pour voter. S'ils habitent dans un quartier pauvre à dominante noire ou hispanique, la file sera plus longue et tout sera fait pour les empêcher de déposer leur bulletin dans l'urne. Avec pour résultat que le taux de participation dépasse rarement 50 % dans la plupart des élections. Tout le problème est là. Au mois de novembre, qui pourra compter sur les électeurs les plus motivés et inspirés? Qui pourra compter sur des sympathisants en liesse, capables de se lever à 5 heures du matin pour s'assurer que tous les Tom, Dick et Harry (et Bob, et Joe, et Billy Bob et Billy Joe) ont bel et bien voté? Vous connaissez déjà la réponse. Ne vous méprenez pas: aucune campagne publicitaire en faveur d'Hillary, aucune phrase-choc dans un débat télévisé et aucune défection des électeurs libertariens ne pourra arrêter le train en marche.

Voici 5 raisons pour lesquelles Trump va gagner :

1. Le poids électoral du Midwest, ou le Brexit de la Ceinture de rouille


Je crois que Trump va porter une attention particulière aux États "bleus" de la région des Grands Lacs, c'est-à-dire le Michigan, l'Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Ces quatre États traditionnellement démocrates ont chacun élu un gouverneur républicain depuis 2010, et seule la Pennsylvanie a opté pour un démocrate depuis ce temps. Lors de l'élection primaire du mois de mars, plus de résidents du Michigan se sont déplacés pour choisir un candidat républicain (1,32 million) qu'un candidat démocrate (1,19 million).

Dans les plus récents sondages, Trump devance Clinton en Pennsylvanie. Et comment se fait-il qu'il soit à égalité avec Clinton en Ohio, après tant d'extravagances et de déclarations à l'emporte-pièce? C'est sans doute parce qu'il a affirmé (avec raison) qu'Hillary a contribué à détruire la base industrielle de la région en appuyant l'ALÉNA. Trump ne manquera pas d'exploiter ce filon, puisque Clinton appuie également le PTP et de nombreuses autres mesures qui ont provoqué la ruine de ces quatre États.

Durant la primaire du Michigan, Trump a posé devant une usine de Ford et menacé d'imposer un tarif douanier de 35 % sur toutes les voitures fabriquées au Mexique dans le cas où Ford y déménagerait ses activités. Ce discours a plu aux électeurs de la classe ouvrière. Et lorsque Trump a menacé de contraindre Apple à fabriquer ses iPhone aux États-Unis plutôt qu'en Chine, leur cœur a basculé et Trump a remporté une victoire qui aurait dû échoir au gouverneur de l'Ohio John Kasich.


L'arc qui va de Green Bay à Pittsburgh est l'équivalent du centre de l'Angleterre. Ce paysage déprimant d'usines en décrépitude et de villes en sursis est peuplé de travailleurs et de chômeurs qui faisaient autrefois partie de la classe moyenne. Aigris et en colère, ces gens se sont fait duper par la théorie des effets de retombées de l'ère Reagan. Ils ont ensuite été abandonnés par les politiciens démocrates qui, malgré leurs beaux discours, fricotent avec des lobbyistes de Goldman Sachs prêts à leur écrire un beau gros chèque.

Voilà donc comment le scénario du Brexit est en train de se reproduire. Le charlatan Elmer Gantry se pose en Boris Johnson, faisant tout pour convaincre les masses que l'heure de la revanche a sonné. L'outsider va faire un grand ménage! Vous n'avez pas besoin de l'aimer ni d'être d'accord avec lui, car il sera le cocktail molotov que vous tirerez au beau milieu de tous ces bâtards qui vous ont escroqué! Vous devez envoyer un message clair, et Trump sera votre messager!

Passons maintenant aux calculs mathématiques. En 2012, Mitt Romney a perdu l'élection présidentielle par une marge de 64 voix du Collège électoral. Or, la personne qui remportera le scrutin populaire au Michigan, en Ohio, en Pennsylvanie et au Wisconsin récoltera exactement 64 voix. Outre les États traditionnellement républicains, qui s'étendent de l'Idaho à la Géorgie, tout ce dont Trump aura besoin pour se hisser au sommet ce sont les quatre États du Rust Belt. Oubliez la Floride, le Colorado ou la Virginie. Il n'en a même pas besoin.
"Cela dit, notre plus grand problème n'est pas Trump mais bien Hillary. Elle est très impopulaire. Près de 70 % des électeurs la considèrent comme malhonnête ou peu fiable."

2. Le dernier tour de piste des Hommes blancs en colère

Nos 240 ans de domination masculine risquent de se terminer. Une femme risque de prendre le pouvoir! Comment en est-on arrivés là, sous notre propre règne? Nous avons ignoré de trop nombreux avertissements. Ce traître féministe qu'était Richard Nixon nous a imposé le Titre IX, qui interdit toute discrimination sur la base du genre dans les programmes éducatifs publics. Les filles se sont mises à pratiquer des sports. Nous les avons laissées piloter des avions de ligne et puis, sans crier gare, Beyoncé a envahi le terrain du Super Bowl avec son armée de femmes noires afin de décréter la fin de notre règne!

Cette incursion dans l'esprit des mâles blancs en danger évoque leur crainte du changement. Ce monstre, cette "féminazie" qui - comme le disait si bien Trump - "saigne des yeux et de partout où elle peut saigner" a réussi à s'imposer. Après avoir passé huit ans à nous faire donner des ordres par un homme noir, il faudrait maintenant qu'une femme nous mène par le bout du nez? Et après? Il y aura un couple gai à la Maison-Blanche pour les huit années suivantes? Des transgenres? Vous voyez bien où tout cela mène. Bientôt, les animaux auront les mêmes droits que les humains et le pays sera dirigé par un hamster. Assez, c'est assez!

3. Hillary est un problème en elle-même


Pouvons-nous parler en toute franchise? En premier lieu, je dois avouer que j'aime bien Hillary Clinton. Je crois qu'elle est la cible de critiques non méritées. Mais après son vote en faveur de la guerre en Irak, j'ai promis de ne plus jamais voter pour elle. Je suis contraint de briser cette promesse aujourd'hui pour éviter qu'un proto-fasciste ne devienne notre commandant en chef. Je crois malheureusement qu'Hillary Clinton va nous entraîner dans d'autres aventures militaires, car elle est un "faucon" perché à droite d'Obama. Mais peut-on confier le bouton de nos bombes nucléaires à Trump le psychopathe? Poser la question, c'est y répondre.

Cela dit, notre plus grand problème n'est pas Trump mais bien Hillary. Elle est très impopulaire. Près de 70 % des électeurs la considèrent comme malhonnête ou peu fiable. Elle représente la vieille manière de faire de la politique, c'est-à-dire l'art de raconter n'importe quoi pour se faire élire, sans égard à quelque principe que ce soit. Elle a lutté contre le mariage gay à une certaine époque, pour maintenant célébrer elle-même de tels mariages. Ses plus farouches détractrices sont les jeunes femmes. C'est injuste, dans la mesure où Hillary et d'autres politiciennes de sa génération ont dû lutter pour que les filles d'aujourd'hui ne soient plus encouragées à se taire et rester à la maison par les Barbara Bush de ce monde. Mais que voulez-vous, les jeunes n'aiment pas Hillary.

Pas une journée ne passe sans que des milléniaux me disent qu'ils ne l'appuieront pas. Je conviens qu'aucun démocrate ou indépendant ne sera enthousiaste à l'idée de voter pour elle le 8 novembre. La vague suscitée par l'élection d'Obama et la candidature de Sanders ne reviendra pas. Mais au final, l'élection repose sur les gens qui sortent de chez eux pour aller voter, et Trump dispose d'un net avantage à cet effet.

"Les jeunes n'ont aucune tolérance pour les discours qui sonnent faux. Dans leur esprit, revenir aux années Bush-Clinton est un peu l'équivalent d'utiliser MySpace et d'avoir un téléphone cellulaire gros comme le bras."
4. Les partisans désabusés de Bernie Sanders

Ne vous inquiétez pas des partisans de Sanders qui ne voteront pas pour Hillary Clinton. Le fait est que nous serons nombreux à voter pour elle! Les sondages indiquent que les partisans de Sanders qui prévoient de voter pour Hillary sont déjà plus nombreux que les partisans d'Hillary ayant reporté leur vote sur Obama en 2008. Le problème n'est pas là. Si une alarme doit sonner, c'est à cause du "vote déprimé". En d'autres termes, le partisan moyen de Sanders qui fait l'effort d'aller voter ne fera pas l'effort de convaincre cinq autres personnes d'en faire de même. Il ne fera pas 10 heures de bénévolat chaque mois, et n'expliquera pas sur un ton enjoué pourquoi il votera pour Hillary.

Les jeunes n'ont aucune tolérance pour les discours qui sonnent faux. Dans leur esprit, revenir aux années Bush-Clinton est un peu l'équivalent d'utiliser MySpace et d'avoir un téléphone cellulaire gros comme le bras.

Les jeunes ne voteront pas davantage pour Trump. Certains voteront pour un candidat indépendant, mais la plupart choisiront tout simplement de rester à la maison. Hillary doit leur donner une bonne raison de bouger. Malheureusement, je ne crois pas que son choix de colistier soit de nature à convaincre les milléniaux. Un ticket de deux femmes aurait été beaucoup plus audacieux qu'un gars blanc, âgé, centriste et sans saveur. Mais Hillary a misé sur la prudence, et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres de sa capacité à s'aliéner les jeunes.

5. L'effet Jesse Ventura

Pour conclure, ne sous-estimez pas la capacité des gens à se conduire comme des anarchistes malicieux lorsqu'ils se retrouvent seuls dans l'isoloir. Dans notre société, l'isoloir est l'un des derniers endroits dépourvus de caméras de sécurité, de micros, d'enfants, d'épouse, de patron et de policiers! Vous pouvez y rester aussi longtemps que vous le souhaitez, et personne ne peut vous obliger à y faire quoi que ce soit.

Vous pouvez choisir un parti politique, ou écrire Mickey Mouse et Donald Duck sur votre bulletin de vote. C'est pour cette raison que des millions d'Américains en colère seront tentés de voter pour Trump. Ils ne le feront pas parce qu'ils apprécient le personnage ou adhèrent à ses idées, mais tout simplement parce qu'ils le peuvent. Des millions de gens seront tentés de devenir marionnettistes et de choisir Trump dans le seul but de brouiller les cartes et voir ce qui arrivera.

Vous souvenez-vous de 1998, année où un lutteur professionnel est devenu gouverneur du Minnesota? Le Minnesota est l'un des États les plus intelligents du pays, et ses citoyens ont un sens de l'humour assez particulier. Ils n'ont pas élu Jesse Ventura parce qu'ils étaient stupides et croyaient que cet homme était un intellectuel destiné aux plus hautes fonctions politiques. Ils l'ont fait parce qu'ils le pouvaient. Élire Ventura a été leur manière de se moquer d'un système malade. La même chose risque de se produire avec Trump.

Un homme m'a interpellé la semaine dernière, lorsque je rentrais à l'hôtel après avoir participé à une émission spéciale de Bill Maher diffusée sur HBO à l'occasion de la convention républicaine: "Mike, nous devons voter pour Trump. Nous DEVONS faire bouger les choses!" C'était là l'essentiel de sa réflexion. 
Faire bouger les choses. Le président Trump sera l'homme de la situation, et une grande partie de l'électorat souhaite être aux premières loges pour assister au spectacle.

La semaine prochaine, je vous parlerai du talon d'Achille de Donald Trump et des stratégies que nous pouvons employer pour lui faire perdre l'élection.

Cordialement",


Michael Moore

Ce billet de blog a initialement été publié sur The Huffington Post et traduit de l'anglais par Pierre-Etienne Paradis.

Carte publiée le 2/08/2016 :





vendredi 22 juillet 2016

Et si on chiait aux toilettes du travail, simplement ?

Par ces temps de grande incertitude où chacun se demande de quoi demain sera fait, il n'est pas inutile de desserrer l'étau qui nous oppresse. Et quel meilleur moyen que le rire ? 
Voici un billet trouvé sur le net qui pose une question très intéressante :  et si on chiait aux toilettes du travail, simplement ?

C’est un sujet délicat, presque loufoque, mais une fois traité avec sagesse et pragmatisme, cela pourrait changer votre vie. Je m’adresse ici à ceux que l’idée d’utiliser les toilettes du bureau rebute, ceux pour qui la partie sanitaire de leur logement sera à priori la seule qui trouvera grâce à leurs yeux.
Malheureusement, cette contrainte que l’on s’impose à soi-même a des conséquences, plutôt négatives. Effectivement, dès le moment où un besoin d’évacuation se fait sentir, votre journée de travail s’en trouvera nettement plus rude. Inconsciemment, une partie de votre cerveau sera occupé à contenir cette envie, à faire le nécessaire pour l’oublier … et bien souvent en vain. Et oui, quand on a le cigare au bord des lèvres, il n’y a qu’une solution pour aller mieux.
Vous avez même développé des techniques pour réduire ce besoin et le rendre vivable, techniques pratiquées par beaucoup mais secrètes tout de même. Je vais les dévoiler pour que les non-initiés puissent les appliquer en situation d’urgence : lâcher une petite série de flatulences discrètes, ce qui permet efficacement de réduire la pression que vous sentez. Cela permet de vous donner un sentiment de libération allant de 5 à 15 min, avant que la « douleur » ne revienne. Attention, il faut choisir son moment, son lieu (de préférence dehors), et contrôler la puissance. Une erreur de gestion de la pression est vite arrivée, et les conséquences peuvent être dramatiques (vous voyez ce que nous voulons dire).
Le mieux reste encore de garder l’esprit libre, et de vous libérer quand bon vous semble, quand le besoin de fait ressentir. Mais pourtant non, vous ne le faites pas. Vous vous obstinez à être convaincu que les toilettes du travail, c’est pour la petite commission, et seulement en cas d’extrême urgence, le reste.
Et pourquoi ?
Nous vous voyons venir : ça pue, ce n’est pas hygiénique, les collègues ne sont pas loin … des arguments recevables, il faut bien l’admettre. Nous allons maintenant essayer de vous convaincre de passer le cap. Bien entendu, chaque personne, chaque lieu de travail, chaque population environnante est différente. Si vous êtes chauffeur routier, notre argumentaire n’aura aucune valeur pour vous. Vous êtes employé de bureau ou bien technicien, peu importe, mais vous travaillez sur un lieu fixe, dans un bâtiment.
Notre premier conseil : Identifier les toilettes qui vous conviennent.
Pour la plupart d’entre vous, la société dans laquelle vous travaillez est de taille relativement importante, au minimum 50 employés. Si votre société respecte le code du travail, elle dispose donc d’un WC pour 15 employés, soit 3 au minium. Sachant que ceux-ci ne doivent pas être situés à plus de cent mètres du lieu de travail des employés, il y a des chances que ces WC se trouvent à des endroits différents. Parmi les choix disponibles donc, faites le vôtre. Allez voir lesquels sont les plus propres, les moins fréquentés, le plus loin de la machine à café. Contrôlez également si la quantité de papier est suffisante, et si le confort est tel qu’il y a un dispositif pour les odeurs, vous pourriez en avoir besoin.
Second conseil : Allez-y
C’est le moment de se lancer, ça y est. Vous revenez de pause cigarette et café, l’Eurostar est au bout du tunnel, vous aurez du mal à vous concentrer … c’est maintenant ou jamais. Vos collègues reprennent leur poste de travail, prenez votre téléphone personnel dans votre main (ils penseront que vous allez téléphoner), détachez-vous du groupe, et allez-y d’un pas sûr et décidé. Nous ne nous faisons pas d’inquiétude sur le fait que vous allez bien entendu inspecter la bête avant de vous assoir. Si besoin est (c’est très courant), posez du papier autour de la cuvette. Assurez-vous ensuite que la quantité restante sera suffisante pour ce que vous aurez à faire. C’est bon ? Parfait !
Troisième conseil : Contrôle du niveau sonore
Dans ce genre de situation, nous avons tendance à vouloir rester discret. Malheureusement, nous ne contrôlons pas toujours le bruit que nous pouvons faire. Si quelqu’un entre dans le bloc sanitaire alors que vous êtes sur le trône, paré à tout donner, il va falloir être judicieux. Voici les situations probables :
     -Il est venu se laver les mains. Cela ira vite. Vous pouvez soit attendre qu’il soit parti, ou bien, si la chance est de votre côté, il utilisera un sèche-mains très bruyant qui couvrira aisément le bruit de votre fardeau.
     -Il est venu pour la petite commission. La moins bonne situation. Il vous faudra soit être patient, soit abandonner votre couverture, à vous de voir. Mais s’il fait preuve d’un minimum d’hygiène, il utilisera probablement le sèche-main également.
     -Il est venu pour la même raison que vous. Alors là, aucune gêne à avoir, il a fait le même choix, donc aucun jugement de sa part. Sentez-vous libre de faire ce que vous voulez, vous sortirez probablement avant lui et ne saurez jamais de qui il s’agit. Ne traînez pas pour autant.
Quatrième conseil : Soyez observateur
Essayez de connaitre les habitudes de vos collègues et surtout, les heures de passages du personnel d’entretien. Vous voulez passer au moment où les WC sont à l’apogée de leur propreté ? C’est la solution. Si le personnel d’entretien passe à 10h30, allez fumer votre clope (qui d’après la légende est laxative) à 10h28 pour vous retrouver sur un trône impeccable à 10h33. Vous ne le regretterez pas.
Cinquième et dernier conseil : Soyez respectueux
Et oui, il n’y a rien de plus désagréable que de constater que les toilettes, qui sont à l’instant T la délivrance dont vous avez besoin, sont inutilisables car totalement dégueulasses. La personne avant vous s’est laissé aller et n’a pas complexé sur le fait de laisser sa trace. Ne faites pas la même chose. Jetez un coup d’œil derrière vous, utilisez la brosse si besoin, respectez ce lieu presque sacré dont quelqu’un d’autre aura besoin après vous. Ne le mettez pas dans la merde (oui, choix de mot volontaire, nous savons faire dans la subtilité).
Les pièges à éviter
     -Mettre du papier au fond pour limiter le niveau sonore. Une bonne idée à première vue, mais qui peut s’avérer regrettable si cela en vient à boucher les WC. Le plus gros échec lorsque l’on utilise des toilettes publiques ? Laisser un raz de marée avec une flopée de crocodiles flottant tranquillement.
     -Le téléphone portable, à mettre en silencieux impérativement. Si après avoir poussé bruyamment, votre téléphone personnel se met à sonner, l’anonymat ne sera plus préservé. Pensez-y !
     -La quantité de papier restante, déjà stipulée plus haut, mais très important. C’est la dernière des situations pour laquelle vous souhaitez l’aide de vos collègues.
Bien sûr la première fois vous ne serez pas à l’aise, la seconde fois non plus d’ailleurs. Mais avec l’habitude, vous n’y penserez même plus, vous irez quand vous en aurez besoin et c’est tout. Et ça vous changera la vie. 
Ironiquement, c’est le seul endroit de la société où personne ne viendra vous faire chier.
Si ce billet vous a détendu , voire soulagé, tant mieux, c'était le but...
Portez-vous bien et prenez soin de vous...
Source : http://www.jeramenelepain.com/


lundi 2 mai 2016

47%...


Ah les Etats-Unis !
Tous le monde en a rêvé à un moment où l'autre de sa vie. Tout un imaginaire qui fait fantasmer, mais aujourd'hui, le rêve tourne un peu au cauchemar.
En surfant sur internet, je suis tombé sur un article dont le titre m'a fait froid dans le dos : 47% des américains ne peuvent même plus sortir 400 dollars pour couvrir une visite aux urgences...
Je vous le livre tel quel : 
Si vous deviez vous déplacer soudainement aux urgences, auriez-vous assez d’argent pour payer les frais sans vendre quelque chose ou emprunter des fonds à quelqu’un ?
La plupart des Américains n’y arrivent même plus, et c’est quelque chose que la Réserve fédérale américaine a effectivement repéré depuis plusieurs années maintenant. Et selon la Fed, 47 % des Américains sont incapables de sortir 400 dollars pour couvrir les frais relatifs à une visite aux urgences sans devoir emprunter ou vendre quelque chose. Diverses enquêtes dont je vous ai parlé par le passé ont montré que plus de 60 % des Américains vivent sur leur dernier salaire, mais je ne savais pas que les choses allaient aussi mal pour presque la moitié du pays. Si vous êtes incapable de pouvoir sortir 400 dollars afin de payer vos frais lors d’une visite inattendue aux urgences, alors c’est que vraiment vous devez déjà avoir du mal à joindre les deux bouts financièrement chaque mois. Malheureusement, près de la moitié des américains se trouvent actuellement dans cette situation.
Plus tôt aujourd’hui, quelqu’un m’a orienté vers un excellent article du magazine mensuel The Atlantic qui traitait de ce sujet, et je dois admettre que ce magazine The Atlantic est l’un des derniers bastions de l’excellence journalistique que vous ne trouverez pas dans les médias traditionnels. Bien entendu, je ne suis pas d’accord avec eux sur de nombreuses choses philosophiquement, mais il y a de très bons journalistes et qui là-bas, travaillent dur.
L’article où j’ai trouvé le fameux pourcentage de 47 % provient donc du magazine The Atlantic, et il est intitulé “Le secret honteux de la classe moyenne américaine" !. Il a été rédigé par Neal Gabler, et il explique qu’il peut s’identifier aux 47 % des Américains qui ne disposent pas de 400 dollars pour une visite inattendue aux urgences, car il en fait tout simplement partie…

Je sais ce que c’est que d’avoir à jongler avec les créanciers pour l’avoir vécu une semaine. Je sais ce que c’est que d’avoir à avaler ma fierté et constamment demander aux gens de me verser de l’argent pour que je puisse payer d’autres personnes. Je sais ce que c’est que d’avoir ses droits suspendus et de voir ses comptes saisis et prélevés. Je sais ce que c’est que de rester avec 5 dollars en attendant de voir arriver le prochain salaire, et je sais ce que c’est que de survivre pendant des jours avec un régime d’œufs. Je sais ce que c’est que d’avoir peur d’aller relever son courrier, car il y aura toujours de nouvelles factures à payer, mais rarement un chèque avec lequel les payer. Je sais ce que c’est que d’avoir à dire à ma fille de ne pas savoir si je serais en mesure de payer les frais pour son mariage. Et je sais ce que c’est que d’avoir à emprunter de l’argent auprès de mes filles adultes parce que ma femme et moi avons épuisé nos réserves de fioul…

Pour moi, c’est encore une preuve supplémentaire qui montre que la classe moyenne aux Etats-Unis est en train de disparaître.
L’an dernier, nous avions appris que la classe moyenne américaine ne représentaient maintenant plus qu’une minorité de la population pour la première fois de son histoire.
Alors qu’en 1971, 61 % de l’ensemble des ménages américains faisaient partie de la classe moyenne.
Mais alors que s’est-il passé ?
Eh bien, les grandes entreprises ont commencé à délocaliser des millions de bons emplois manufacturiers bien rémunérés à l’étranger. Et des millions d’autres bien rémunérés aussi, ont été remplacés par la technologie depuis, et la concurrence est devenue extrêmement intense pour les autres emplois qui n’ont pas été délocalisés.
Lorsque les choses allaient bien, l’économie américaine créait encore de nouveaux emplois, mais la plupart de ces emplois étaient des jobs mal rémunérés dans le secteur des services
A l’heure actuelle, la majorité des travailleurs américains ont des emplois qui seraient considérés comme étant faiblement rémunérés. En réalité, 51 % des travailleurs américains gagnent moins de 30.000 dollars par an, selon l’administration américaine en charge de la sécurité sociale (The Social Security Administration).
Et lorsque vous prenez en compte l’inflation, vous vous rendez-compte qu’en vérité les revenus ont baissé depuis des années. Selon une toute nouvelle étude qui vient d’être publiée par Pew Charitable Trusts, le revenu médian des ménages aux Etats-Unis a baissé de 13 % entre 2004 et 2014.
Et vous pourrez le tourner dans tous les sens que vous voudrez, cela n’a rien d’un progrès.
Dans la même lignée, en 1970, la classe moyenne recevait environ 62 % de l’ensemble des revenus aux Etats-Unis.
Aujourd’hui, ce chiffre a chuté de 19 % et atteint dorénavant 43%.
Par conséquent, le fait que 47 % des Américains ne peuvent même plus payer leurs frais lors d’une visite aux urgences est tout sauf une surprise. Pour être honnête, toute une série d’autres enquêtes ont mis en avant des chiffres similaires. En voici plus, toujours avec Neal Gabler…


 Une enquête de 2014 du site Bankrate, faisant écho aux données de la Fed, a révélé que seulement 38 % des Américains sont en capacité de couvrir 1000 dollars de frais lors d’un visite aux urgences ou 500 dollars pour une réparation automobile avec de l’argent qu’ils ont mis de côté. Deux rapports publiés l’an dernier par le Pew Charitable Trusts ont relevé, que 55 % des ménages américains n’ont plus assez d’épargne pour pallier à une perte de revenu équivalent à un seul mois de salaire, 56 % des personnes sondés avaient déclaré s’être inquiétées l’année dernière au sujet de leur budget, et 71 % étaient préoccupées de ne pas avoir assez d’argent pour couvrir leurs dépenses quotidiennes.

Ce que tous ces chiffres nous montrent et nous disent, c’est que la classe moyenne américaine est en train de disparaître purement et simplement. On peut bizarrement comparer cette situation à un jeu de chaises musicales. Avec chaque mois qui passe, toujours plus de chaises retirées du cercle, et les membres de la classe moyenne qui ne sont pas encore tombés dans la pauvreté espèrent tout simplement qu’une chaise sera toujours là pour eux lorsque la musique cessera.
Même lors de la pseudo “reprise Obama”, nous avons vu la pauvreté aux Etats-Unis littéralement exploser. En fait, certains des derniers chiffres qui viennent d’être publiés sont tout simplement surprenant.Ce qui suit provient d’un autre journaliste du magazine The Atlantic nommé Gillian B. White…


Récemment, la Brookings Institution a publié un rapport du même style, mais en lui donnant un nom différent. Le document, se fonde sur la recherche de l’économiste britannique William Beveridge, qui en 1942 avait proposé cinq grands maux: la pauvreté, l’insalubrité, la maladie, l’ignorance et le chômage. De nos jours, ceux-ci pourraient être définies respectivement par le revenu, le logement, les soins de santé, l’éducation, et enfin l’emploi. Si l’on analyse l’enquête de l’American Community Survey de 2014, dont les co-auteurs de l’article sont Richard Reeves, Edward Rodrigue, et Elizabeth Kneebone, on constate que la moitié des Américains ont vécu au moins l’un de ces 5 “grands maux” et environ 25 % souffrent d’au moins 2 de ces 5 maux.

Pour illustrer ce point, permettez-moi d’ajouter 5 points montrant l’augmentation de la pauvreté aux Etats-Unis…
Le nombre d’Américains qui vivent dans espaces où la grande pauvreté est concentrée a doublé depuis l’an 2000.
Les autres chiffres du Bureau du recensement américain sont également très inquiétants. Par exemple, en 2007, environ un enfant sur huit aux Etats-Unis bénéficiait de coupons d’alimentation.Aujourd’hui, ce nombre est passé à un enfant sur cinq.
46 millions d’ Américains utilisent les banques alimentaires chaque année, et de longues queues commencent à se former devant certaines banques alimentaires américaines dès 6h30 le matin parce que les gens veulent obtenir quelque chose avant que les approvisionnements alimentaires soient épuisés.
Le nombre d’enfants sans-abri aux Etats-Unis a augmenté de 60 % au cours des six dernières années.
Selon le site povertyusa, 1,6 million d’enfants américains ont dormi dans des refuges pour sans-abri ou dans une autre forme d’hébergement d’urgence l’an dernier.
A chaque fois, ce dernier chiffre me choque réellement.
Comment cette nation qui se prétend être “la plus riche et la plus puissante au monde” peut-elle avoir plus d’un million et demi d’enfants sans-abri ?
C’est l’une des raisons pour lesquelles je martèle sur l’effondrement économique en cours à maintes et maintes reprises. Celui-ci affecte de véritables familles avec des enfants bien réels qui eux ont de vrais espoirs et pleins de rêves.
Ce n’est pas ainsi que notre pays est censé fonctionner.
C’est censé être “le pays des opportunités”.

C’est censé être un endroit où tout le monde peut vivre “le rêve américain”.
Mais au lieu de ça, ce pays est devenu un désert économique où la plus grande et la plus prospère des classes moyennes de tout l’histoire est en train de disparaître.
Donc non, l’économie américaine ne va pas “très bien” – Et quelqu’un qui essaie de vous faire croire à cette fable est tout simplement en train de colporter des mensonges.

Personnellement je rajouterai que les américains ne doivent pas s'inquiéter outre mesure. En effet, Dieu veille sur eux, d'ailleurs ils ont tellement confiance en Lui qu'ils ont inscrit cette croyance sur leurs billets de banque.


Evidemment, tout est loin d'être parfait dans notre beau pays, mais on y est drôlement bien non ?

Prenez soin de vous et portez vous bien...